Jeudi c’est Jeu Livresque 9

Nous revoilà pour un nouveau Jeudi c’est Jeu Livresque. Les semaines passent à toutes vitesse, et pourtant je suis toujours en vacances. La rentrée se profile, le temps va s’enfuir encore plus vite. En attendant ce moment de ressortir nos cahiers et nos imperméables, nous allons parler d’amour. C’est le thème de cette semaine, notre premier amour livresque. Je vais donc devoir vous parler de mon premier amoureux livresque, du premier personnage qui m’a attiré dans un livre.

Pour ne pas faire redondance avec le Jeudi c’est Jeu livresque 5, qui parlait déjà de petit ami livresque, je vais me contenter de vous parler du premier personnage qui m’a plu, qui m’a plongé dans son univers où je mourrai d’envie de le rejoindre.

Alors là, je peux vous dire que j’ai un peu galéré pour trouver le dit-personnage. Il a fallut que je remonte loin dans mes souvenirs, au-delà de mon adolescence, et même de la fin de mon enfance. Parce que le premier personnage qui m’est apparu pour ce thème, c’était Harry Potter, et je ne voulais pas vous parler de lui. Pourquoi? Parce qu’Harry Potter est un personnage qui m’a horriblement déçu, et que je regrette d’avoir été bernée par les premiers tomes, par les sentiments que le livre a su produire en moi. Mais ne parlons pas de cela, car j’ai réussi à remonter si loin que j’ai retrouver un personnage qui enfant, me faisant frissonner et auquel j’aurai adoré participer à ses aventures.

Je précise que ce personnage n’est pas issu d’un livre à proprement parlé, mais d’un comics. Pour moi, cela revient au même, je ne vois pas pourquoi on devrait faire des distinction dans la lecture, entre les livres, les mangas, les BD et les comics. L’important c’est de lire, et les sentiments que ces supports produisent en nous. Je vais juste tricher un peu, parce qu’étant une jeune enfant à l’époque, j’ai découvert ce héros par les dessins animés.

Ce héros, c’est Batman, le célèbre justicier masqué de Gotham City. Rappelons un peu l’histoire : le jeune Bruce Wayne assiste à la mort de ses parents dans une ruelle de Gotham, qui pourrait se rapprocher de New York City. Ses parents sont victimes d’un vol qui tourne mal. Le héros se retrouve orphelin. Il se promet alors de venger ses parents. Suite à une chute au milieu des chauves-souris, il décide d’en faire son emblème, et devient l’homme-chauve-souris, Batman.

Pourquoi j’ai été attirée par ce type de personnage? Déjà enfant, j’aimais la part d’ombre qui se dégageait des « anti-héros ». Batman, même dans les dessins animés, reste un personnage qui se bat, qui peut être violent. Même si la mort n’est jamais au rendez-vous, on a quand même des scènes parfois violentes, et encore plus dans les comics.

C’est un personnage qui a souffert, à cause de la mort de ses parents, mais qui arrive à faire de sa douleur une force. On sent que c’est un personnage torturé, et qui pourtant arrive à se faire violence en transformant cette douleur. C’est à la fois un enfant fragile et en même temps un homme fort. On a envie de le protéger, tout en sachant que c’est un personnage qui a vocation à nous protéger. J’aime beaucoup cette idée que c’est un héros fort, mais qui arrive parfois dans des situations telles qu’il a besoin d’aide. Mais c’est aussi un personnage solitaire, qui redoute de travailler avec autrui, qui préfère n’être que le seul impliqué dans une affaire dangereuse.

J’aime aussi beaucoup l’idée de défendre la justice, de chercher à arrêter les méchants. Et surtout, ce que j’adorais, et adore encore, c’est la part d’enquête qu’il y a dans cet univers. J’aime imaginer l’homme chauve-souris en train de percer les énigmes du Sphinx, de suivre les traces des méchants, de les traquer. C’est tout ce que j’ai retrouvé ensuite dans les polars. A l’époque, c’était dans ce domaine que j’imaginais mon futur métier. J’aurai voulu moi aussi arrêter les méchants, les mettre en prison.

Et vous, quel personnage vous a le premier tapé dans l’oeil? Quel a été votre premier personnage préféré?