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Pour tout te dire

Bonjour les amis. J’espère que vous allez tous bien et que vous parvenez à profiter de vos vacances, si vous en avez toujours. pour ma part, même si je n’ai pas repris le chemin du lycée pour le moment, je suis à fond dans la préparation de mes cours afin d’avoir le plus d’avance possible et de pouvoir m’organiser au mieux avec le blog à la reprise. Il faut en effet que je parvienne à me dégager du temps pour pouvoir lire, écrire mes chroniques, qui me demandent beaucoup de temps, ainsi que pouvoir écrire, si possible. Et cela me permet aussi d’avoir du temps pour corriger les évaluations, nombreuses, que je vais donner au cours du premier trimestre. Je ne chôme donc pas.

Aujourd’hui, je reviens vers vous afin justement de vous parler de l’une de mes dernières lectures. Elle a a été faite dans le cadre du challenge polar et romans policiers, dont vous pouvez retrouver mon article de présentation sur le blog. Il s’agit d’un service presse reçu grâce au site NetGalley. Je remercie d’ailleurs la maison d’édition de ce roman, Les Escales, pour l’envoi de ce titre en version numérique. ce dernier s’intitule Pour Tout Te Dire, c’est donc un roman policier écrit par Gilly MacMillan, qui est aussi l’autrice du roman La Nanny, dont vous pouvez retrouver ma chronique ici. Le roman est sorti en juin 2021 et voici son résumé :

Le talent d’écrivaine de Lucy Harper lui a tout donné : la gloire, la fortune et des fans par millions. Il lui a aussi donné Dan, son mari jaloux dont la carrière d’écrivain est au point mort.

Un jour, Dan disparaît ; ce n’est pas la première fois qu’une personne disparaît dans la vie de Lucy. Trois décennies plus tôt, son petit frère Teddy s’est lui aussi volatilisé et n’a jamais été retrouvé. Lucy, seul témoin, n’a jamais dit la vérité sur cette soirée, au grand désarroi de ses parents. C’est à ce moment-là qu’elle a développé son talent de conteuse.

Mais aujourd’hui Lucy est une femme adulte qui ne peut plus se cacher derrière la fiction. Le monde entier la regarde, et sa vie est passée au peigne fin. Une vie faite d’histoires, certaines plus plausibles que d’autres. Aurait-elle pu blesser Teddy ? A-t-elle tué Dan ?

Lucy Harper devra enfin dire la vérité. Croix de bois, croix de fer, si elle ment, elle va en enfer.

Dans cette histoire, nous suivons Lucy, une écrivaine célèbre de romans policiers. Lucy a beaucoup d’imagination depuis toute petite, et un drame familiale, la disparition de son petit frère Teddy, l’a poussée à développer son imagination pour ne plus affronter le monde. Elle est mariée depuis des années à Dan, qui rêvait lui aussi de devenir écrivain, mais qui est aujourd’hui son assistant. Tout semble sourire à Lucy, mais voilà que son dernier manuscrit ne se déroule pas comme prévu. Elle a choisi de faire disparaître Eliza, son héroïne, et surtout son amie imaginaire depuis l’enfance. Pour ne rien arranger, Dan achète une maison juste en face du bois où Teddy a disparu. Et il disparaît à son tour. Lucy lui a-t-elle fait du mal ? Peut-elle encore se faire confiance après ce qui est arrivé à Teddy et avec la présence constante d’Eliza ? Si elle veut la vérité, Lucy va devoir comprendre ce qu’il s’est passé des années plus tôt.

Je vais commencer par vous parler de Lucy. C’est normal, puisque c’est l’héroïne de ce récit. J’ai trouvé qu’on s’attachait facilement à elle. En effet, dès le début, on comprend que Lucy est perdue, qu’elle a beaucoup de mal à reprendre pied avec la réalité. Lucy est autrice depuis quelques années, et elle écrit des polars. De ce fait, lorsqu’elle n’écrit pas, elle est plongée dans de nombreuses recherches, ce qui fait que son travail ne lui offre finalement que peu de pauses. De plus, depuis son premier roman, avec lequel elle a beaucoup de succès, elle a signé un contrat qui lui impose le rythme d’un roman par an. Ainsi, Lucy est obligée de produire au moins un roman par année. Et elle doit avouer que cela est finalement compliqué pour elle, que cela lui donne le sentiment d’être noyée. Elle a à peine le temps de terminer un texte qu’elle doit déjà en préparer un autre. De ce fait, elle ne gère rien au quotidien, et elle se repose beaucoup sur Dan, son mari, qui s’occupe de tout ce ce que ne peut pas faire Lucy, c’est-à-dire le ménage, la cuisine, l’administratif, etc. Lucy n’a même pas le temps de profiter de son argent ou de son mari. Et on sent que ce nouveau roman lui pèse, car elle n’a pas pris de vacances depuis un moment, de vraies pauses, et elle s’angoisse par rapport à ce nouveau texte qui amène du nouveau dans son écriture. Elle a en effet décidé de se passer des services de sa grand héroïne, Eliza, qui est en fait son amie imaginaire, qu’elle a depuis l’enfance. Or, Eliza se manifeste dans la vraie vie, Lucy est certaine de l’avoir eu sous les yeux à de nombreuses reprises, comme aurait pu l’être l’un de ses proches. Lucy est donc totalement à la dérive, coincée par son roman à terminer, son angoisse, et par la présence d’Eliza. On sent donc toutes ses faiblesses dès le début de l’histoire, et cela ne s’arrange pas au fur et à mesure, après la disparition de Dan et lorsqu’Eliza semble prendre possession d’elle. Lucy est fragile, peut même paraître instable, et ce qui arrive fait remonter à la surface un ancien drame, qui l’a touchée personnellement. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé avoir ses souvenirs de cette période-là, comprendre pourquoi elle n’a rien dit, pourquoi Eliza a aussi autant de place dans sa vie. On se demande si elle n’est pas à l’origine des deux disparitions, et en même temps, on est touché par la détresse qui émane d’elle. J’ai trouvé son personnage vraiment bien construit, à la limite de la folie, et pourtant qui veut obtenir la vérité. Elle se laisse manipulée à de nombreuses reprises, tout en reprenant du poil de la bête à chaque fois. On pourrait être lassé par cet aspect de sa personnalité, lui dire d’être moins naïve, mais je trouve qu’elle apprend de ses erreurs, et c’est aussi ce qui la rend touchante, car elle se trompe, comme n’importe qui. J’ai trouvé son personnage très crédible, et finalement, elle pourrait représenter beaucoup de femmes. Je crois que ce qui aide beaucoup à s’attacher à elle, ce sont tous les passages où on la voir enfant, combattre le policier qui veut résoudre l’affaire de Teddy, et où elle est malmenée, détruite par cette histoire, dont elle est aussi responsable, mais où elle paye déjà la faute, à chaque moment de sa vie. J’ai eu beaucoup de compassion pour la Lucy enfant, qui ne pensait pas que son frère disparaîtrait par sa faute.

Une lueur de colère a brillé dans ses yeux. Il n’y avait plus aucune trace de contrition dans son regard à présent. Ni de compassion.

– Je croyais que tu ne voulais pas devenir une diva, a-t-il rétorqué. C’est bien ce que tu disais, non ?

Après tout le travail que j’avais fourni, toutes ces fois où je m’étais obstinée à écrire jusqu’à la limite de mes forces et au-delà, ces paroles m’ont fait l’effet d’un coup de poing. Je me suis précipitée à l’étage, où je me suis enfermée dans la sale de bains avant qu’il puisse me suivre. Pour ne plus l’entendre crier, puis s’excuser, et enfin me supplier d’accepter de lui parler d’adulte à adulte, j’ai ouvert les robinets à fond.

Au bout d’un moment, il s’est tu. Après avoir baissé l’abatant sur la cuvette des toilettes, je me suis assise dessus en pensant à quel point j’avais été naïve au moment où mon premier roman avait été publié. Je ne me doutais pas, alors, qu’il s’agissait de tenir le rythme sur un tapis de course, et que l’effort requis, épuisant, saperait peu à peu ma confiance en moi, attaquerait ma santé mentale et me rendrait vulnérable, parce que le livre en cours occuperait tous les recoins de mon cerveau, toutes les minutes de ma journée – jusqu’au moment où le personnage principal sortirait de la page pour interférer dans ma vie, me donnait l’impression de devenir dingue. je n’imaginais pas non plus que mon mari prendrait le contrôle de mon existence pendant que j’étais plongée dans mon monde fictif.

Qu’il ne me respecterait plus.

Et me traiterait comme une simple marchandise.

J’en arrive à présent aux personnages secondaires. Ils semblent tous avoir quelque chose à cacher, et on se demande donc lequel d’entre eux à part faire du mal à Dan. La première que j’aimerais évoquer, c’est Eliza. On sent qu’Eliza n’est pas très fan de Dan, surtout depuis que Lucy lui a tout avoué de son passé. En effet, l’alter ego de Lucy ne veut pas reparler de ce qui est arrivé cette nuit-là, et elle fait tout pour empêcher Lucy d’en parler. D’ailleurs, elle est parvenue à empêché Lucy de raconter la vérité à la police, lorsque le drame s’est passé. De ce fait, Eliza paraît veiller sur Lucy, tout en ayant une personnalité bien à part, manipulatrice aussi, et très affirmée, alors même qu’elle n’est qu’une création de Lucy. J’ai trouvé que son personnage était intéressant, car il semble avoir sa vie propre. Ainsi, Eliza va et vient dans la vie de Lucy, et elle choisit les moments où elle apparaît. Elle est aussi très impactée par l’écriture de l’autrice, et par ce qu’elle lui fait subir. Eliza semble donc éprouver de la rancœur envers Lucy, et cette rancœur va être déplacée vers Dan lorsque le déménagement est acté. Peut-elle toutefois avoi fait du mal à Dan ? C’est tout le mystère de ce roman, d’autant plus qu’Eliza n’appréciait pas non plus Teddy, le frère de Lucy, et le petit garçon disparu dont elle cherche à tout pris à cacher la vérité. De ce fait, on se demande si Eliza, qui a une vraie emprise psychologique sur Lucy, presque comme une deuxième personnalité, aurait pu pousser cette dernière à commettre un crime. Cette possibilité semble tout à fait probable, et c’est ce qui m’a séduite dans le roman, ainsi que la relation qu’entretient Lucy avec Eliza, qui est une vraie relation de dépendance.

Personne n’a envie de nuire à ses amis d’enfance. Le problème, c’était qu’Eliza était devenue un élément de plus en plus perturbateur. Lorsque j’avais décidé de m’inspirer d’elle pour créer le personnage de la capitaine de police Eliza Grey, cinq ans plus tôt, elle résidait dans ma tête en tant qu’amie, confidente et protectrice. La faire exister sur la page avait été une expérience merveilleuse. Mais elle avait évolué vers une dimension qui allait au-delà des mots. c’était comme si elle avait été façonnée dans l’argile et qu’on lui avait insufflé la vie. Pendant que j’écrivais mon troisième roman, elle avait quitté la page pour pénétrer dans ma réalité.

« Je te vois partout, lui avais-je dit. Je ne peux pas gérer ça. »

Au début, j’avais tout de même réussi à maîtriser à peu près la situation, mais Eliza s’était manifestée de plus en plus souvent, jusqu’au moment où Dan avait remarqué à quel point j’étais distraite, parfois. Il m’avait posé des questions gênantes et accusée de me comporter de façon bizarre. je ne savais pas comment me justifier.

J’aimerais maintenant davantage vous parler de Dan, et de tous les voisins que l’on rencontre au cours du roman, qui ont aussi des secrets, et qui sont des suspects potentiels. J’ai trouvé dès le début le personnage de Dan méprisable, horrible, et j’avais envie de le frapper. En effet, dès le début du roman, on comprend que Lucy n’est pas seulement que sous la coupe d’Eliza, ce qui explique ses problèmes mentaux, mais qu’elle l’est aussi sous celle de son mari. Ainsi, Dan gère tout pour elle, et il l’exclut peu à peu de sa propre vie, au sens où Lucy ne décide plus rien, c’est lui qui prend toutes les décisions. Ainsi, elle a fait notamment une grande erreur, elle lui a laissé gérer ses comptes, ses paiements de droits d’auteur, et elle ne sait pas ce qu’il y a comme argent sur son propre compte, c’est lui qui gère tout. Elle ne prend plus une seule décision, même pas celle de ce qu’elle mange, puisque c’est Dan qui fait la cuisine. cet arrangement semble convenir à Lucy, jusqu’à ce qu’elle prenne conscience que Dan lui vole sa vie. En décidant de tout, il ne prend en compte que ses propres désirs, et Lucy n’est finalement qu’un fantôme, voire une poupée, qu’il manipule. On apprend aussi beaucoup de choses sur lui au cours de l’histoire, qui nous font dresser les cheveux sur la tête, dont sa jalousie maladive envers sa femme et sa carrière. Et il n’est pas le seul dans ce cas-là, puisqu’il entraîne avec lui d’autres personnages, parmi ses voisins. D’ailleurs, ces derniers semblent très informés de l’identité de Lucy et de ce qui est arrivé à Teddy. L’un d’entre eux a d’ailleurs pu faire le coup, et décider de se protéger, menacé par la présence de Lucy dans le voisinage. C’est d’ailleurs ça qui est assez intéressant avec ce roman, car dès lors qu’on sait qui est en fait Lucy, on se rend compte que beaucoup de monde serait tenté de savoir ce qui est arrivé à Teddy, ou justement de ne pas réveiller les souvenirs de ce drame. C’est pour cela qu’il faut surveiller tous les voisins de Lucy avec soin.

J’aimerais maintenant parler plus en détail du récit en lui-même, ainsi de l’ambiance que nous avons dans ce roman. Cette dernière est vraiment particulière, car nous avons plusieurs axes de réflexion qui s’offrent à nous. Tout d’abord, il y a le fait que Lucy est une autrice de romans policiers, et comme elle le dit, elle connait les techniques de la policer pour les avoir étudiées pour ces textes. De plus, vue ce que lui faisait subit au quotidien Dan, elle a un bon mobile. Le fait qu’elle ait beaucoup de mal à se détacher de la fiction fait aussi qu’on peut facilement pencher vers elle comme suspecte. A cela s’ajoute la folie qui la gagne, non seulement avec la présence d’Eliza, mais aussi avec tous les souvenirs qui remontent de son passé, et le fait qu’elle ne se souvienne pas de son propre présent. Lucy oublie beaucoup de choses, et agit parfois comme une suspecte. Ce qui s’est passé dans le passé n’aide pas, parce qu’on ne sait pas ce qui est arrivé à Teddy. Et c’est justement cela qui est très intéressant dans ce roman, parce que nous avons à la fois l’attitude fragile de Lucy, toutes ses pertes de repères, qui nous font nous méfier d’elle, plus le fait qu’elle est à l’origine de la disparition de son frère, mais nous avons aussi l’emprise psychologique qu’exerçait Dan sur elle, ainsi que celle d’Eliza. De ce fait, on ne sait pas vraiment qui croire, à qui faire confiance, et qu’on peut parfaitement se demander si nous ne sommes pas nous-mêmes manipulés par Lucy, par son apparente fragilité. Et est-ce que la disparition de Teddy a vraiment un rapport avec le crime du présent ? Je trouve que la force de ce romane est alors de nous faire basculer sur plusieurs théories, plusieurs options, et d’instaurer une vraie ambiance pesante tout le long du récit, si bien qu’on doute de tout ce qui nous est raconté. Le fait d’avoir en plus la pression sur Lucy et sur son roman à terminer, et l’achat de la maison non prévu, renforce cette tension qui existe, parce qu’on sent que le monde de Lucy est en train de basculer, et que plus rien ne sera comme avant. On a aussi le droit aux pages écrites par Lucy, à ses souvenirs, et le twist génial qui est apporté dessus nous fait justement perdre confiance en ce qui nous est raconté. L’ambiance du thriller est vraiment bien construite, et c’est agréable d’avoir relié en plus tout cela à l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale, ce qui donne au roman une dimension encore plus vaste.

Il est ensuite descendu pour vérifier quelque chose. Je n’ai pas compris quoi, je ne l’écoutais pas vraiment. Il débordait toujours d’un enthousiasme fébrile digne d’un gosse dans un magasin de bonbons.

Alors que je me tenais au milieu de la pièce, je me suis sentie une nouvelle fois attirée vers la fenêtre, subjuguée par la vue plongeante sur les arbres.

J’ai imaginé qu’ils se dissolvaient tous, les uns après les autres, révélant la végétation arbustive dessous, qui disparaissait à son tour jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la terre. Une forme affleurait le sol, à peine discernable même dans ce paysage dénudé – celle du toit légèrement arrondi d’une construction souterraine.

Un endroit que je n’avais pas revu depuis la disparition de Teddy.

Le bunker.

En ce qui concerne l’écriture du roman, ce dernier se lit très bien, et on a beaucoup de mal à le lâcher. Je trouve même qu’il y a presque une dimension horrifique, au sens où Lucy se méfie de sa maison, de son quartier, et qu’on est presque en vase clos. La maison semble elle-même menaçante, ce qui renforce d’ailleurs ce que je disais plus haut, sur l’esprit de Lucy, mais aussi l’ambiance du récit. On a envie de savoir la vérité, de savoir si Dan va revenir la bouche en cœur, se moquant de sa femme, si elle l’a tué, si elle a aussi tué son petit frère, ou si Eliza a pris le contrôle de son corps. Il y a un vrai suspens qui est bien géré. Toutefois, comme beaucoup je pense, je regrette que la fin soit un peu abrupte, qu’elle semble moins travaillée que le reste, qu’elle arrive trop vite et qu’elle est conclue en quelques pages. Je trouve qu’accentuer la pression juste avant aurait pu être intéressant, ainsi que donner d’autres indices, même si certaines avaient été donné avant, et qu’on ne les comprend qu’à ce moment-là. J’aurais souhaité qu’on soit davantage préparé à une telle fin. Mais je souligne l’originalité du roman, surtout dans sa conclusion, et dans l’écriture qui est plaisante à lire.

En résumé, j’ai trouvé que c’était un bon roman policier, avec une ambiance vraiment pesante et une dimension psychologique vraiment intéressante. Le lien entre le passé et le présent est intéressant, et l’autrice joue beaucoup sur ce dernier, mais pas seulement, ce qui est assez plaisant car cela ouvre le récit sur une multitude de possibilités pour essayer de comprendre ce qui arrive. La personnalité exécrable de Dan le rend antipathique, et on n’a pas vraiment envie de le voir revenir, et on ne peut alors que compatir face à tout ce qu’a vécu Lucy, alors même qu’elle fait partie des suspects potentiels. J’ai bien aimé la personnalité de cette dernière, sa fragilité aussi, sa naïveté, et je pense qu’on ne se méfie pas assez d’elle. Le fait qu’elle soit très liée à Eliza et qu’elle veuille se débarrasser de ce lien est aussi intéressant, car on se demande où cela va la mener, et si cette idée ne serait pas à l’origine de tout. Le roman se lit bien, la plume de l’autrice est fluide et on veut connaître le fin mot de l’histoire. C’est un roman que je vous recommande.

Et vous ?

Cela vous arrive-t-il de vous méfier du rôle des personnages principaux dans le récit ?

Ou au contraire, ne vous focalisez-vous que sur les personnages secondaires ?

Eprouvez-vous nécessairement de la compassion envers la victime de l’histoire ?

Bon dimanche à vous 😀

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