mes écrits

Les Survivants, chapitre 1 (1)

Bonjour tout le monde. J’espère que vous allez bien et que vous supportez bien la chaleur qui semble s’être installée sur la France. Dans l’ouest, nous sommes encore relativement épargnés, même s’il fait déjà bien chaud. Je ne vous dis pas comment c’est en classe. Il est temps que les vacances arrivent. Avec tout cela, nous avons eu des changements, avec le déplacements du brevet. S’il fait vraiment aussi chaud que ce qui est prévu, c’est peut-être une bonne chose. Mais on ne le ressentira peut-être pas partout de la même manière.

En tout cas, aujourd’hui, j’ai décidé de poster sur le blog le premier chapitre du projet sur lequel je travaille en ce moment. Ou du moins sur celui dont j’espère pouvoir travailler cet été, dans le cadre du Camps Nanowrimo, si ma panne d’écriture, dont je vous ai parlé ici, veut bien me laisser en paix. Il s’agit d’un roman de science-fiction, qui suivra plusieurs personnages alors que tout le monde est mort d’une étrange manière. Ces personnages principaux seront des survivants, des êtres épargnés par la pandémie qui a décimé l’humanité en quelques instants. Ces personnages vont devoir apprendre à survivre, et aussi comprendre ce qui est arrivé. Car ils sont peut-être seulement en sursis. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas trop vous en raconter, et aussi parce que je n’ai pas vraiment de plan avec ce récit, donc j’ignore où je vais aller, même si plusieurs pages sont déjà écrites. Ce texte, je l’ai posté sur la plateforme Wattpad le weekend dernier, mais comme tout le monde n’a pas Wattpad, j’ai eu envie de le partager aussi sur le blog. Et cela fait longtemps que je n’ai pas partagé de texte orignal avec vous, cela fait du bien aussi.

Voici donc le premier chapitre, qui n’est pas en entier car sinon ce serait trop long. Bonne lecture :

1 – Prune

« Cela avait commencé par un subtil goût de noisette. Avant, Prune adorait les noisettes. C’était l’un de ses aliments préférés. C’était pour cela qu’elle avait immédiatement reconnu l’arôme qui traînait dans l’air. Elle avait senti, comme si on le lui avait déposé sur le bout de la langue, ce parfum qu’elle appréciait. Et puis était venu l’odeur qui évoquait la cendre. Elle avait tout recouvert, masquant celle de la noisette. Et le massacre avait commencé.

Prune était en classe ce jour-là, ce fameux moment où la vie avait basculé. Elle était même en cours d’anglais. Elle s’en rappelait toute sa vie. On n’oublie pas ces moments-là. Comme à son habitude, elle n’ennuyait. Elle ne comprenait rien à cette matière. Pour elle, c’était un calvaire que de se lever tous les matins et écouter une professeure parler dans cette langue qu’elle n’arrivait pas à décrypter. De toute manière, son cerveau n’était pas fait pour les langues étrangères. Elle avait beau apprendre par cœur leur vocabulaire, les mots ne cessaient de se noyer dans son esprit dès qu’elle voulait s’en servir. Quant à composer une phrase cohérente, elle s’en sentait incapable. Ou du moins, elle savait se présenter, dire oui et non. Elle avait les connaissances d’une débutante. Or, ce n’était plus ce qu’on attendait d’elle depuis qu’elle était entrée au lycée. C’était dommage, car c’était réellement la seule matière qui lui posait problème. Les nombres, par exemple, ne lui étaient pas aussi abstraits que les mots prononcés avec l’accent anglais. Les nombres avaient un sens pour elle.

Elle ne faisait même plus semblant d’écouter le cours. Elle avait dépassé ce stade. Elle avait beau se tenir dans le milieu de la salle froide et déshumanisée dans laquelle ce cours était donné, elle ne prenait plus la peine de s’intéresser à ce qui se passait devant elle. De toute manière, cela n’aurait rien changé. Elle n’allait pas se mettre à tout comprendre tout d’un coup. Elle dessinait alors dans son cahier, la tête dans sa main gauche, les yeux à demi clos. Elle se moquait que la professeure, qu’elle haïssait par ailleurs, ne lui pose une question. Même en suivant le cours, elle n’aurait rien compris. Alors, pourquoi se donner cette peine ? De toute manière, Prune avait bien compris que la professeure ne l’aimait pas non plus. Elle ne prenait la peine de l’interroger que pour voir qu’elle ne savait pas répondre. C’était du pur sadisme. Et ce n’était pas Prune qui imaginait quelque chose, elle avait bien vu dans les yeux de l’adulte le plaisir qu’elle prenait lorsque qu’elle ne pouvait pas répondre. Cela l’amusait de l’humilier devant toute la classe. La jeune adolescente, ainsi que ses compagnons d’infortune, en avait pris l’habitude. Alors, elle ne cherchait même plus à répondre, même lorsqu’un de ses amis, prit de pitié, lui soufflait la réponse. Cela n’aurait servi à rien. Pourtant, elle ne comprenait pas d’où lui venait l’animosité de l’adulte. Prune n’était pas l’une de ces filles qui s’amusaient à se remaquiller en classe, ou qui parlaient à tout bout de champs. Au contraire même. Elle était discrète, n’aimait pas se mettre en valeur ou répondre aux enseignants. Les autres professeurs pensaient qu’elle n’avait pas de caractère, qu’elle était trop gentille. Ils aimaient se reposer sur elle en cas de problème. Après tout, jamais elle n’aurait élevé la voix contre eux, remis en cause leur autorité. Prune était de celle qui baissait la tête, qui écoutait et finissait par acquiescer à tout ce qu’on lui disait. Ses parents se demandaient quand sa crise d’adolescence allait enfin se manifester, car Prune semblait incapable de se rebelle contre quelque chose.

Ce jour-là donc, il faisait un peu chaud. L’été s’éternisait. Octobre était pourtant bien avancé, mais les beaux jours refusaient de s’en aller, plongeant la région dans un interminable été indien. L’enseignante, qui avait du mal à supporter la chaleur elle aussi, avait accepté d’ouvrir les fenêtres. Prune, en dessinant, ne cessait de jeter des regards au-dehors. Elle aurait donné n’importe quoi pour quitter cette salle et ne plus entendre ce charabia qui l’ennuyait. Elle aurait aimé se joindre à ceux des autres classes qui étaient dehors, en train de faire du sport. De là où elle était, Prune apercevait les terrains de sport. Et même si cette matière n’était pas non plus sa tasse de thé, elle l’appréciait bien plus que l’anglais. De toute manière, tout aurait été préférable au fait d’être clouée à cette chaise sans pouvoir bouger, obligée d’écouté cette professeure baragouiner dans une langue qu’elle ne comprenait pas. Les autres, bercés comme elle par la digestion du repas du midi, n’étaient pas plus loquaces, ce qui agaçait profondément l’enseignante. Sa voix montait d’ailleurs dans les aigus à mesure que les minutes s’égrenaient. Son visage devenait de plus en plus rouge, des mèches de ses cheveux châtains se collaient à son front. Rapidement, Prune esquissa un portrait de l’adulte. Il était loin d’être avantageux pour la professeure, qui avait sur le dessin l’air bien plus vieille que sa trentaine, et avec des vêtements trempés de sueur. La jeune adolescente imaginait qu’elle ressemblerait à cela à la fin de la journée. Elle ignorait encore qu’il n’y aurait pas de fin de journée.

Elle soupira. Son voisin avait les yeux dans le vague. Pour un peu, tout le monde aurait pu croire que le temps s’était arrêté. Peut-être aurait-il mieux fallu, car ce fut après avoir pensé cela, en regardant l’horloge qui n’avançait pas, que Prune sentit l’odeur de noisette. Etonnée, elle redressa la tête, se demandant si quelqu’un d’autre l’avait aussi perçu. L’odeur pouvait-elle venir de l’extérieur ? Peut-être provenait-elle des cuisines, pas si éloignées que cela de la salle où les secondes étaient entassées. Seulement, elle ne remarqua aucun changement chez ses compagnons. Certains semblaient sur le point de dormir, comme son voisin, tandis que d’autres essayaient vainement d’écouter le cours, pendant que le dernier tiers prenait des notes consciencieuses. Ce n’est qu’après, lorsqu’elle perçut l’odeur de cendre, que les choses commencèrent à changer.

En effet, en à peine quelques secondes, moins d’une minute après que la jeune fille ait senti l’arôme de noisette suivi de celle de la cendre, tous ses condisciples remuèrent sur leurs chaises. Au début, Prune crut que c’était parce que la sonnerie n’allait pas tarder à sonner, annonçant enfin la fin de leur calvaire d’anglais. Seulement, en jetant un coup d’œil à la pendule, elle s’aperçut qu’un bon quart d’heure les séparait encore de ce moment de délivrance. Et que ces compagnons d’infortune ne bougeaient pas d’excitation, mais se tortillaient parce qu’ils souffraient. Certains d’entre eux plaquaient leurs mains sur leurs gorges, enfonçant même leurs ongles dans leurs peaux, dans un geste désespéré pour respirer. D’autres haletaient, ne parvenant plus à trouver leurs souffles. La plupart faisait des bruits bizarres, qui souleva le cœur de la jeune adolescente, paniquée. C’étaient des cris de douleur étouffés, qui ne paraissaient pas être capables de sortir de leurs gorges, comme si ces dernières n’avaient pas l’énergie nécessaire pour délivrer le son. Prune se mit à trembler de peur. Elle regarda l’enseignante, dans le but de trouver de l’aide, mais ce n’était pas de cette dernière qu’une solution allait arriver. La professeure d’anglais était aussi mal en point que ses élèves. D’ailleurs, elle venait de sauter de l’estrade où elle se tenait, se laissant tomber sur ses genoux, la bouche grande ouverte, ses yeux écarquillés, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Dans un dernier effort, elle dévisagea Prune, s’interrogeant certainement sur la manière dont elle faisait pour rester assise sans dire un mot. Puis, la professeure s’écroula. Elle ne fut pas la seule. Beaucoup de tête d’élève se cognèrent contre les tables sur lesquelles ils étaient installés. En un éclair, Prune fut la seule à être debout. Tout le monde autour d’elle ne bougeait plus. Et ce fut le silence.

Perplexe face à ce qui venait de se produire, se demandant si elle n’était pas dans un mauvais rêve, Prune se leva de sa chaise. Bien longtemps après, elle se souviendrait encore du raclement de sa chaise dans la classe désormais calme et muette. Elle regarda ses amis. Ils avaient les yeux aussi écarquillés qu’elle, la bouche ouverte sur un hurlement qu’ils n’avaient pas pu jeter. Elle avança d’un rang, scrutant tout l’espace, s’attendant presque à tomber elle aussi à terre. Mais rien ne vient, elle resta fermement debout sur ses deux jambes pourtant flageolantes, et elle arriva rapidement auprès de sa meilleure amie, Jasmine.

Jasmine et Prune s’étaient rencontrées à la crèche, des années plus tôt, lorsqu’elles n’avaient que deux ans. Et depuis, elles ne s’étaient jamais quittées. Elles aimaient se dire, en riant, que c’était le destin qui les avait réunies. En effet, rien ne prédestinait Jasmine à se retrouver avec Prune. La jeune fille, qui avait été adoptée par ses parents, devait aller dans une crèche de son niveau social. Les parents adoptifs de Jasmine étaient respectivement médecin et avocate. C’était autre chose que les parents enseignant et artisan de Prune. Mais suite à une forte demande, Jasmine n’avait pas pu intégrer la crèche que ses parents avaient choisie pour elle. et puisqu’ils étaient pressé, ils s’étaient rabattus sur une autre près de chez eux. il s’agissait de celle que fréquentait déjà Prune. Instantanément, les deux petites s’étaient plu. Elles s’amusaient ensembles, apprenant l’une de l’autre, pleurant lorsqu’il fallait quitter l’autre. Leurs parents s’en moquaient d’ailleurs, disant tous les ans qu’elles finiraient par être séparées. Mais cela n’avait pas été le cas. Jasmine avait fait des pieds et des mains, de grosses colères aussi, pour aller dans la même école maternelle, puis dans le même primaire, puis dans le même collège, et enfin le même lycée. Cela avait profondément attristé ses parents, qui rêvaient le meilleur pour leur fille unique, ce qui sous-entendant une école d’élite, et non pas un endroit fréquenté par tout le peuple. Mais Jasmine n’avait jamais cédé, et elle s’était toujours brillamment illustrée dans ses études. Dès le début, elle avait compris qu’elle devait mener ses parents à la baguette pour obtenir tout ce qu’elle désirait. Or, comme ses parents travaillaient beaucoup, ils craignaient toujours qu’elle manque de quelque chose, d’une présence. Ils s’en voulaient de ne pas être assez présents, et finalement, acceptait que Prune joue le rôle de la sœur qu’ils ne pouvaient pas lui donner. Mais le deal pour eux, c’était que Jasmine parvienne, après le lycée, à rejoindre une prépa, puis une grande école. Ils la rêvaient avocate, chirurgienne, ingénieure. Pour le moment, elle ignorait encore ce qu’elle voulait, mais elle avait accepté de s’inscrire en première S, l’an prochain, à la demande de ses parents à qui elle devait tout. Cela l’arrangeait bien que Prune soit douée avec les chiffres, car elles devraient, encore une fois, ne pas être séparées.

Alors qu’elle s’approchait de sa meilleure amie, de celle qu’elle considérait comme un membre de sa famille, Prune revoyait tous ces moments partagés ensembles, de ces instants de rire, de pleurs aussi, mais qui comptaient énormément pour elle. et elle ne savait pas si elle devait fermer les yeux ou non, car elle devinait déjà ce qu’elle allait trouver à la place de Jasmine.

Ce qu’elle vit d’abord, ce furent les longs cheveux noirs de jais de l’adolescente. Jasmine les portait toujours aussi longs. Prune se moquait parfois d’elle car son amie refusait de les couper. Ils lui descendaient à présent jusqu’au niveau des omoplates et elle prenait beaucoup soin d’eux. Jasmine, avec ses traits orientaux, aimait se prendre pour une princesse. Et même si elle avait à présent quinze ans, ce trait enfantin de son caractère persistait. Elle pouvait passer des heures à brosser sa chevelure, à la lisser, à la coiffer. Prune avait testé avec elle une multitude de coiffures différentes. Et lorsqu’elle s’était coupée se propre chevelure, afin d’arborer maintenant une coupe plus masculine, Jasmine lui en avait voulu. C’était leur dernière dispute, survenue au cours de l’été. Jasmine avait reproché à Prune de s’opposer à sa volonté, de s’éloigner d’elle. et Prune lui en avait voulu de son égoïsme. Une fois encore, et même si cela était rare, les mots avaient été violents et dépassés leurs pensées. Toutefois, tout avait fini par rentrer dans l’ordre, bien que Jasmine regarde encore les cheveux châtains clairs de son amie avec regret, comme si c’était sa propre chevelure que Prune avait abîmé.

Le cœur de Prune battait de plus en plus vite dans sa poitrine. La tête de Jasmine reposait sur la table. ils prenaient de la place sur la surface jaunie par les années, par le nettoyage et par les élèves. Ils encadraient le visage de son amie, l’empêchant de la voir. Prune cessa d’avancer. Elle tremblait encore plus. dans la pièce, désormais muette comme une tombe, seul résonnait les battements affolés de son cœur.

— Jasmine ? finit-elle par demander.

Une partie de son être avait déjà compris ce qu’elle allait trouver, mais elle avait besoin de le voir, de comprendre pour en être certaine. Alors, la jeune adolescente finit par lever sa main, par approcher ses doigts de la chevelure de son amie. Elle devait relever cette dernière, voir ses traits une dernière fois. sous sa peau, les cheveux de Jasmine étaient soyeux. Ils lui glissèrent entre les doigts. Ils sentaient encore la rose. Elle avait dû se les laver le matin même. Prune déglutit péniblement une dernière fois, avant de pousser enfin ses mèches qui lui cachaient le visage de sa meilleure amie. Et dès qu’elle le vit, elle relâcha tout. Un cri, animal, monta dans sa gorge. Et elle s’effondra.

Lorsqu’elle sentit ses jambes se dérober sous elle et le noir envahir brusquement sa vision, Prune qu’elle allait mourir à son tour. Etrangement, c’était déjà quelque chose auquel elle avait pensé. Elle se souvenait du décès de sa grand-mère, survenu quand elle était enfant, et s’être demandé ce que cela faisait, de mourir. Elle s’était dit qu’elle serait morte de peur. L’inconnu l’effrayait, et les mots des adultes, sur un possible paradis, ne la rassuraient pas. Elle se disait que la mort ne pouvait qu’être terrifiante, à l’image de ses dessins d’une grande faucheuse noire et squelettique sur lesquelles elle était tombée par hasard. Elle croyait aussi qu’elle pouvait n’être que souffrance, puisque sa grand-mère avait eu des anti-douleurs, à la fin de sa vie. Elle ne voyait pas cela comme une libération, mais plutôt comme un terrible passage obligé, que l’on ne pouvait éviter. Alors, lorsqu’elle s’effondra, elle fut étonnée de se sentir bien. Elle avait l’impression d’être enfin en paix. elle pensait aussi rejoindre Jasmine, que ce serait mieux de ne pas la laisser seule, que son amie devait s’inquiéter, où que soit son esprit. En vérité, elle fut soulagée de tomber à son tour, rassurée de ne plus être la seule survivante parmi ce qui étaient à présent des cadavres. Elle était seulement désolée pour ses parents, qui seraient dévastés par son trépas.

Mais rien ne se passa comme elle le pensait. Car après le noir, Prune vit la lumière. Elle ne s’était pas évanouie. Elle avait à peine fermé les yeux. Ce n’était qu’un petit malaise, comme si son corps avait décidé de la mettre en pause le temps que son cerveau comprenne la vérité qui l’entourait. Elle était seule, au milieu de mort. Elle devait trouver de l’aide, comprendre ce qui était arrivé dans cette salle de classe pourtant anodine.

Avec le peu de force qui lui restait, avec la nausée au ventre, Prune s’accrocha à l’une des tables proches d’elle. Sa paume, en sueur, laissa une trace humide sur la surface qu’elle toucha. Mais elle parvint à se relever, à se remettre à nouveau sur ses jambes. une dernière fois, la jeune adolescente regarda son amie, Jasmine, comme pour s’assurer que celle-ci n’avait pas bougé, que son corps était toujours sans vie, puis elle fit le tour de la classe du regard. Personne n’avait fait le moindre mouvement. Pour elle ne savait quelle raison, Prune était toujours en vie. »

Merci votre lecture.

Et vous ?

Profitez-vous de vos vacances pour écrire, ou faire autre chose ?

Qu’aimez-vous retrouver dans le fait d’écrire ?

Qu’est-ce cela vous apporte ?

Bon mecredi 🙂

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