chroniques littéraires

Sœurs de sang, tome 2 : Feu sacré

Bonjour tout le monde. J’espère que vous allez tous bien et que vous garder le moral. Pour ma part, je suis très heureuse d’être retournée au lycée et d’avoir repris le travail. J’ai le sentiment que la situation redevient normale, et cela fait du bien, même si nous avons encore le couvre-feu et les masques. Mais rien que revoir les collègues fait du bien au moral. J’ai eu le sentiment, rare, mais bien présent, que les vacances avaient été trop longues. Je crois que c’est à cause de la menace permanente du confinement qui joue, et le fait de se demander si l’on pourrait retourner au lycée. Je n’ai qu’une peur, c’est de rester à nouveau enfermée à la maison. heureusement, nous n’en sommes pas là, mais comme l’anniversaire du confinement est en ce moment, et que le mien se rapproche, je ne veux pas revivre la même situation que l’an dernier.

Heureusement, on peut encore se vider la tête avec les livres et les histoires qui sont dedans. Et je reviens justement aujourd’hui pour vous emmener avec moi dans un monde magique rempli de phénix. En effet, je vais aujourd’hui vous parler du tome 2 de la trilogie Sœurs de Sang. La chronique du tome 1 se trouve sur le blog, ici. Cette trilogie est écrite par Nicki Pau Preto  et est publiée en France chez Lumen Editions. Le roman est sorti chez nous en octobre 2020. Voici son résumé :

Elles étaient tels le jour et la nuit, et pourtant elles n’étaient rien l’une sans l’autre…

On ne choisit pas toujours son destin. Mon cœur me souffle que là où ma main a tremblé, la tienne sera ferme. Là où j’ai échoué, tu triompheras.

Au lendemain de sa première bataille contre les forces impériales, Véronyka voit enfin son rêve s’accomplir : une place d’Apprentie lui est offerte au sein de l’ordre très masculin des Dresseurs de phénix. Mais, bien loin de se satisfaire de son nouveau statut, elle ronge son frein face à la passivité du commandant, Cassian, qui refuse d’engager ses troupes dans une guerre ouverte. Or, pour la jeune fille et son ami Tristan, passé chef de patrouille, rien de pire que cette attente pesante.

De son côté, l’empire, que Sev a réintégré en qualité d’agent infiltré, multiplie les provocations pour attirer les rebelles aux oiseaux de feu hors de leur patrie, Pyra. Le comble ? Il se raconte que des Dresseurs de phénix auraient rejoint les armées impériales… Se pourrait-il que ce soit l’œuvre de Val ? Car, prête à tout pour faire perdurer l’héritage des reines Pyromaque d’antan, celle que Véronyka considérait autrefois comme sa sœur ne semble pas avoir dit son dernier mot.

On retrouve dans ce nouveau tome Véronyka et ses amis. Nous sommes après la grande bataille qu’ont mené Véronyka et Tristan, et il est temps de penser l’avenir des Dresseurs de Phénix. L’Empire, qui vient de perdre cette bataille, compte bien gagner la guerre, et une nouvelle menace pèse donc sur les Dresseurs. Veronyka va devoir prendre la place qui est la sienne et assumer enfin qu’elle est une fille, et qu’elle éprouve des sentiments très particuliers pour Tristan. Et dans le même temps, elle va aussi découvrir quel est son véritable héritage, et pourquoi elle est liée à Val. Pendant ce temps-là, sa sœur espère retrouver son pouvoir d’autrefois, et convaincre Véronkya de la suivre dans la guerre qui s’annonce. Enfin, Sev, devenu espion au cœur de l’empire, va devoir tenter de survivre et de livrer les bonnes informations à ses amis, pour tous les sauver.

Véronyka reste le personnage central de ce roman, mais ce n’est pas d’elle que j’ai envie de parler en premier. En effet, j’ai décidé d’évoquer avec vous, cette fois, le personnage de Val. En effet, dans la première chronique, j’avais choisi de laisser le suspens sur son personnage. Désormais, j’ai envie d’en parler avec vous. Val représente vraiment le personnage de la méchante, celle qui est prête à tout pour obtenir ce qu’elle veut. J’avoue que ce n’est pas du tout un personnage sympathique, et qu’on a envie de la voir perdre, voire mourir. Ainsi, elle est dévorée par l’ambition et par la colère. Elle veut voir périr ses ennemis, et elle considère que le monde entier est son ennemi. En vérité, elle veut voir le monde brûler, et elle ne s’en rend pas compte. Elle est aveuglée par sa rage et son esprit de vengeance. Si, dans le premier tome, on avait un peu plus de mal à comprendre d’où tout cela venait, j’ai trouvé que son personnage était plus accessible dans le second tome. Ainsi, on assite à sa longue descente aux Enfers, et l’on voit toute la frustration qui se met en place chez elle, cette envie de revanche qui prend de plus en plus de place. De la même manière, on découvre vraiment qui elle est, et les méthodes qu’elle emploie pour se faire obéir. Certes, on avait des indications dans le tome 1, mais j’ai trouvé que c’était beaucoup plus flagrant, parce qu’on la voir faire. On la voit utiliser la manière forte pour se faire obéir. Et c’est ce qui donne envie de la voir perdre, parce que ses méthodes sont jouer intolérables. Val ne se fait pas d’mis, ne fait confiance à personne, et force les autres à servir ses intérêts. Comme elle convoite le trône, il est facile d’imaginer ce qu’elle ferait une fois reine. Mais on ressent aussi de l’ambivalence par rapport à son personnage. En effet, on se rend rapidement compte qu’elle est désespérée, et qu’elle ne parvient pas à passer à autre chose. Elle a soif de sang, de violence, de vengeance, et dans le même temps, elle n’arrive pas à couper ce qui l’uni à Véronyka. Contrairement à ce qu’elle dit, elle tient à sa sœur. D’une manière certes étrange, mais elle l’aime, et c’est pour cela qu’elle la veut à ses côtés. Et on a aussi envie de les voir réunies. De ce fait, on éprouve des sentiments paradoxales envers Val, qui à sa manière, reste un personnage touchant par sa détresse et le fait qu’elle ne sache pas exprimer ce qu’elle ressent pour sa sœur, ce qui va finir par la détruire. On la déteste pour ce qu’elle fait subir aux autres, pour son côté manipulateur et destructeur, mais dans le même temps, on est touché par sa détresse, par sa fragilité, par son envie de reprendre ce qui lui revient de droit, et qui lui échappe pour la seconde fois. Et dans le même temps, elle ne doit pas réussir à atteindre son objectif, car cela serait catastrophique. C’est ce qui fait, à mon sens, qu’on s’attache tout de même à Val, et c’est ce que j’ai aimé avec son personnage, le fait qu’elle nous fasse ressentir toutes ces émotions différentes et contradictoires.

La reine ressuscitée éclata de rire. Elle avait passé l’intégralité de sa seconde existence à chercher un phénix pour se reconstruire. Las, le monde du feu et de la lumière l’avait rejetée. Et au moment même où elle touchait le fond, voilà qu’lele mettait la main sur une cache d’oeufs de phénix. Il y en avait assez pour créer une armée capable de rivaliser avec la Horde écarlate de Lyra la Protectrice.

Seulement, Avalkyra ne pouvait pas les faire éclore.

Elle rit de nouveau, ce qui fendilla les croûtes qui recouvrait sa chair. Un flot de sang s’écoula dans sa gorge, l’empêchant de respirer. Elle rampa jusqu’à la niche pour entreprendre de dégager les œufs un par un, malgré la chair à vif de ses mains et de ses bras qui la brûlait à chacun de ses mouvements. Laissant des traînées sanglantes sur leur surface gris terne, elle gratta et tira tant et si bien que les œufs finirent pas dégringoler de leur cachette. Après s’être redressée, les vêtements couverts de terre et de poussière, Alvalkyra jeta l’une de ses trouvailles contre la statue à l’effigie d’une reine guerrière disparue depuis des siècles. En voyant la coquille se craqueler, elle eut un sourire féroce. Il avait beau avoir l’apparence de la pierre, il n’en avait pas pour autant la solidité. Ce n’était qu’un œuf et, aussi vieux soit-ils, leurs fragiles enveloppes finissaient toujours par se briser.

J’ai maintenant envie de vous parler de Sev. Pourquoi lui et pas Tristan ? Parce que j’ai trouvé, comme dans le premier tome, que c’est Sev qui a la plus belle évolution, et que je préfère son personnage par rapport à celui de Tristan, qui reste à mon avis bien trop lisse, et surtout dans l’ombre de Véronyka. Je dirais qu’il la suit comme un petit chien, qu’il ne s’oppose jamais à elle, qu’il est presque soumis, et qu’il ne réfléchit pas assez. C’est ce que je reproche à son personnage. Au contraire, Sev réfléchit, et agit par lui-même. Et il prend de sérieuses décisions, ce qui fait que beaucoup de responsabilités pèsent sur ses épaules. J’avais déjà beaucoup aimé son personnage dans le premier tome, où on le voyait devenir courageux et assumé le fait qu’il était un animage, et non un pauvre garçon obligé de survivre en combattant dans l’armée impériale. Mais j’ai aussi beaucoup aimé la manière dont il assume son nouveau statut dans ce nouveau tome, et la manière dont il va trouver des solutions pour tout le monde. Sev est à mon avis le personnage le plus courageux de cette histoire, celui qui a le plus la tête sur les épaules, et qui évite de se laisser dominer par ses sentiments. de ce fait, il est aussi le plus sage, et je pense que son rôle sera encore plus important dans la suite de l’histoire. J’ai vraiment aimé les doutes qui l’assaillent, et le fait qu’il soit obligé de tirer un trait sur son passé, de la plus terrible des façons. C’est aussi un personnage avec des valeurs, qui se retrouve entraîné dans un combat qui le dépasse, mais auquel il ne peut plus tourné le dos. C’est vraiment, pour moi, le personnage le plus abouti, et celui pour qui j’ai le plus d’affection. J’ai vraiment eu peur pour lui, pour sa vie, au cours de l’histoire, ainsi que pour la vie de ceux qui lui sont chers, qu’on n’a pas envie non plus de perdre. Et de tous les personnages, je trouve que c’est aussi celui qui est le moins attiré par les phénix, ce qui permet justement de contrebalancer l’amour qu’on tous les autres pour ces créatures. Il permet justement de rappeler que ce n’est pas son rôle d’être Dresseur, et que tout le monde ne peut pas être un guerrier de cette manière, et que la guerre ne se fait pas seulement sur le front. C’est vraiment quelque chose d’intéressant à rappeler. De la même manière, j’ai aussi envie de souligner l’évolution intéressante d’Eliott, qu’on voit un peu, et de Mésange, que j’aime beaucoup, et dont j’aimerais en savoir plus sur son histoire personnelle.

La route qui s’étendait devant Sev avait beau ne pas être celle qu’il aurait aimé suivre, à cet instant de sa vie, elle n’en représentait pas moins le choix le plus judicieux.

Accomplir ce qui doit l’être, tel est le destin des héros. Le jour où les parents de Sev l’avaient laissé derrière eux, ils n’avaient sans doute aucune envie de mourir. Les circonstance les avaient conduits à ce moment précis. Ils avaient pris la bonne décision, la seule qui s’imposait. Leur fils n’avait quant à lui aucune envie d’être un espion, et pourtant… il était là, tout comme Kade.

Pour la première fois de sa vie, Sev Esperluir ne pouvait se contenter de tourner les talons… ce dont il n’avait d’ailleurs aucune envie de faire.

Il n’était pas guidé par le désir, mais par la nécessité. Et, cette fois, aucune question d’obligations ou de dettes n’entrait en ligne de compte. Il ne le faisait pas non plus pour ses parents. Il lui fallait faire le bon choix, tout simplement Deux chemins s’offraient à lui. L’un était facile, l’autre ardu. Il opterait pour le plus difficile. Ce choix aurait un coût. Pourtant, il était en paix avec cette décision.

Parlons maintenant du monde dans lequel nous évoluons avec ce récit. J’en avais déjà longuement parlé dans la chronique du premier tome, je ne vais donc pas revenir là-dessus. Je préfère donc vous parler du lien qui existe entre tous les personnages, cette connexion qui se fait et qui montre bien la toile dans laquelle ils sont tous pris, et qui va finir par les faire s’embrasser. En effet, ce tome-ci tourne beaucoup autour de l’ombremagie, le sombre pouvoir que partage Véronyka et Val, et qui s’étend ainsi au phénix de Véronyka et à Tristan. Pendant une bonne partie du récit, Véronyka va donc se battre contre ce pouvoir qu’elle partage avec sa sœur, jusqu’à comprendre enfin comment il fonctionne. C’est d’ailleurs ce qui m’a dérangée avec le personnage de l’héroïne principale, le fait qu’elle reproduise, à mon sens, les mêmes erreurs que dans le premier tome, ce qui fait qu’elle n’évolue pas; qu’elle n’avance pas. Mais ce n’est que mon ressenti. En tout cas, elle comprend que ce qui l’impacte elle, impacte aussi ses proches. Toute le monde est connecté, et les actions de Val ont des répercussions sur tous ceux qui l’entourent. Si Véronyka veut aider ses amis, elle doit s’aider elle-même. Et c’est ce que j’ai apprécié, le fait d’en savoir justement enfin plus sur la manière dont fonctionne l’ombremagie, et ce qui est alors mis en évidence, c’est justement l’ignorance que tout le monde en a, aussi bien Véronyka que les autres, ou même Val. Et c’est assez bien fait, car les connaissances développées par Véronyka ne seront pas les mêmes que sa sœur, ce qui nous montre alors un même pouvoir utilisé de manière totalement différente, ce qui montre aussi à quel point les deux sœurs sont différentes, et éloignées l’une de l’autre. Cette partie-là était intéressante, tout comme le fait que Val se serve de son ombremagie pour dominer tout le monde, même un phénix. Cela permet de rappeler que ce n’est pas un pouvoir qui est dangereux, mais la manière dont on l’utilise. Je pense toutefois que cette morale n’est pas assez mise en valeur, mais elle le sera peut-être dans le prochain tome. En parlant de lien, j’ai aussi beaucoup aimé celui qui relie Kade et Sev, bien plus beau, à mon avis, que celui qui relie Tristan et Véronyka, car nous ne sommes pas dans le même rapport de forces. Quoiqu’on dise, je trouve que Tristan n’est pas l’égale de Véronyka, à aucun moment de l’histoire, alors que c’est le cas de Kade et de Sev, qui se respectent et ne sont pas dans un rapport hiérarchique. Enfin, je voudrais souligner le dernier lien, celui qui semble s’opérer entre le dernier phénix et Mésange, qui est très beau. Et évidemment, je ne pas ne pas parler du lien entre Véronyka et sa mère, qui se dessine à chaque entête de chapitre, et qui est émouvant. On sent ainsi tout l’amour que cette dernière avait pour cette enfant à naître, et la responsabilité qu’elle laisse sur ses épaules en l’abandonnant. C’était une très bonne idée de montrer cela, car c’est aussi ce qui a façonné, sans qu’elle nele sache, Véronyka.

Malgré tout, cela allait au-delà d’une histoire de liens. La présence de la reine ressuscitée dans son esprit ne relevait pas de la magie. Son aînée occupait constamment ses pensées, quand bien même elle ne s’y insinuait pas grâce à son pouvoir. L’adolescente comprit soudain qu’elle ne pouvait pas bloquer l’une sans bloquer l’autre. val et l’ombremagie s’entremêlaient dans son esprit, à l’instar de deux torrents. Refouler l’ombremagie tout en continuant de penser à sa sœur était impossible, et vice versa : évoquer la Reine couronnée de plumes équivalait à faire ressurgir son pouvoir… le lien qui les unissait et leur passé commun.

Pour se délester de sa magie, il allait aussi falloir renoncer à Val et donc à la possibilité d’obtenir des réponses sr son identité et son passé. la pilule était plutôt dure à avaler, mais elle n’avait pas d’autres choix. Au fond, elle ne savait pas grand-chose des parents Dresseurs de phénix décédés que sa sœur avait inventés des années auparavant alors ça ne ferait pas une grande différence.

En ce qui concerne l’écriture de ce roman, celui-ci se lit bien, et l’action est bien présente. Toutefois, bien qu’il se passe beaucoup de choses dans l’ouvrage, j’ai eu, paradoxalement, la sensation que le récit n’avançait pas. En effet, on nous dit des choses qu’on avait deviné, on nous donne des explications qu’on avait soit eues dans le premier tome, soit qu’on avait là encore deviné. J’ai donc eu le sentiment, par moment, qu’on tournait un peu en rond, et que l’action ne progressait pas. De la même manière, les doutes de Véronyka sont aussi parfois pesants, au sens où elle prend une décision, puis revient dessus, puis change encore. C’est d’ailleurs ce qui contribue à donner l’impression qu’elle non plus n’évolue pas, alors qu’il se passe tout de même des choses concernant sont passé. Mais là, encore, ces révélations sont prévisibles. Et j’ai eu du mal avec la fin du roman. J’ai du mal à voir où veut en venir l’autrice avec la fin de l’action concernant Véronyka et Tristan. Bien entendu, tout cela a un but, mais j’ai trouvé cela un peu facile la manière dont les deux personnages se retrouvaient en difficulté. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai préféré l’arc concernant Sev et Val, parce qu’on sent qu’ils se passent beaucoup plus de choses de leur côté. L’aspect politique est aussi très présent ici, et même si cela ne m’a pas dérangé, on sent que l’histoire prend une nouvelle tournure, où chacun avance ses pions, mais d’une manière beaucoup moins franche, beaucoup plus dans l’ombre. Le jeu de pouvoir est ici très visible, et tout le monde s’apprête à trahir tout le monde. Je ne m’attendais pas vraiment à cela. En tout cas, cela promet de l’action pour la suite du roman. Je regrette toutefois que la cité d’Aura Nova ne soit pas plus détaillée, car j’aurais aimé voir plus d’action dans ce lieu, où se trouve tout le passé des Dresseurs, le point névralgique de ce récit. Mais on va davantage se concentrer sur la capitale, dans la suite de l’histoire, cela ne fat aucun doute. J’espère donc que les descriptions seront au rendez-vous afin de bien visualiser l’empire, dont nous ne sommes finalement restés qu’aux frontières, pour le moment.

En résumé, j’ai apprécié ce second tome, mais je pense qu’il est plus anecdotique que le premier, au sens où il prépare surtout à ce qui va arriver dans le troisième et dernier roman. On est ici sur un tome de transition. Cela n’est pas dérangeant, mais tous les personnages n’évoluent pas au même niveau, et j’ai trouvé que Véronyka et Tristan étaient plus agaçants qu’ils ne l’étaient dans le premier tome. L’aspect politique est aussi beaucoup plus évident, on est ici en présence de diverses stratégies venant des différents camps, et l’on sent qu’on bascule vers la guerre. Le personnage de Val est beaucoup plus intéressant, et provoque des sentiments paradoxaux, ce qui est plaisant. On passe un bon moment avec ce récit, qui se lit bien, malgré quelques longueurs, et j’ai hâte d’avoir le final pour savoir comment l’autrice va conclure cette trilogie. Je vous le conseille, surtout pour pouvoir lire la suite.

Et vous ?

Cela vous arrive-t-il d’être déçu pas un second tome ?

Trouvez-vous que les tomes de transition sont essentiels ?

Ou au contraire, préférez-vous lorsque le rythme est plus lent, qu’on pose bien les choses avant le final ?

Bon dimanche à tous 🙂

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