
Bonjour tout le monde. J’espère que vous allez tous bien et que vous avez passé une excellente semaine. Ici, elle s’est déroulée entre le froid et les averses. Elle a été aussi chargée, avec les derniers conseils de classe de l’année, pour ma part. Cela n’est vraiment pas simple de statuer sur l’avenir d’un élève, de se dire qu’il n’a pas le niveau pour passer en classe supérieure. On se dit que redoubler ne pourra que lui faire du bien, mais est-ce que cela sera vraiment le cas ? Maintenant, nos décisions, à ce stade de l’année, deviennent irrévocables. Il faut que je m’habitue à cela. Mais parler des derniers conseils, c’est aussi évoquer la fin de l’année scolaire, et tout ce qui existe de sympa dans cette idée. Ce weekend, c’est le concours du club d’équitation dans lequel travaille ma petite sœur. Je vais profiter du beau temps.
Aujourd’hui, je vous retrouve pour vous présenter le cinquième tome d’une série de manga que j’affectionne tout particulièrement. Si vous suivez ce blog depuis le début de l’année, vous devez déjà avoir deviné de quelle saga je veux parler avec vous. Il s’agit en effet de la série Flying Witch, dont j’approche de la fin, puisque nous n’avons que 7 tomes publiés en France. Cette série est écrite et dessinée par Chihiro Ishizuka, et publié en France chez les éditions Nobi-Nobi. Ce tome 5, celui que je vais aujourd’hui vous présenter, est sorti chez eux en décembre 2017. Voici son résumé :
La saison des pluies commence tranquillement à Aomori, mais ne dissuade pas pour autant Makoto et sa famille d’explorer les environs. Au programme : ricochets, pêche miraculeuse et chasse aux créatures magiques ! La jeune sorcière franchit également une étape importante dans sa formation en se voyant confier sa toute première mission officielle ! Bien que celle-ci s’annonce plutôt simple, Makoto va avoir une petite surprise…
C’est toujours un plaisir de retrouver Makoto, sa soeur Akane, son cousin Kei, sa cousine Chinatsu. Dans ce tome, on apprend un peu plus sur leur vie au Japon, mais aussi sur la magie en général et sur les missions des sorcières. Des tranches de vie toutes simples, mais qui fonctionnent à chaque fois.
Comme je le disais plus haut, ce tome 5 permet d’en apprendre plus sur la vie des sorcières. En effet, Makoto se voit confier sa première mission en tant que sorcière de la région. C’est l’occasion pour elle de prouver qu’elle est capable d’être une sorcière, d’aider sa communauté, mais aussi d’entrer dans le monde des adultes. Elle est à présent capable de travailler et de gagner sa vie, puisque les sorcières sont rémunérées pour ce qu’elles font. Makoto va devoir découvrir la monnaie des sorcières, dont elle ne connaissait encore rien, ainsi que la manière de la dépenser. Mais voilà, il faut encore qu’elle réussisse cette première mission, à laquelle elle ne s’attendait pas. Makoto est en effet prise au dépourvue, ne s’attendant pas à avoir une mission si tôt. C’est là qu’on s’aperçoit que les sorcières se moquent de l’âge ou même des pouvoirs, que tout est une affaire de confiance. Et Makoto doit bien se jeter dans le grand bain à un moment où un autre. Cela permet de s’apercevoir que Makoto n’a vraiment pas confiance en ses capacités, alors qu’elle accepte pourtant la mission. Et cette mission, quoique cocasse, qui ajoute une touche d’humour dans le manga, permet aussi d’apprendre comment la magie fonctionne. On en apprend plus sur le don des enfants de sorcières, et cela fait écho avec la dernière histoire du manga, dont je ne vous dirais rien de plus pour ne pas vous gâcher la surprise. On y apprend toutefois que la magie peut être utilisée par les non sorciers, avec une petite astuce. Je trouve cela très intéressant car on se rend compte que le monde de l’autrice, de Makoto, se développe peu à peu, il s’enrichit beaucoup au fil de ces histoires racontées au fur et à mesure. Cela promet des choses intéressantes pour la suite.

J’ai dit, dans le paragraphe précédant, que l’humour était présent. Je trouve qu’il l’est particulièrement dans ce nouveau tome, même s’il était déjà présent dans les autres. En effet, dans ce nouveau tome, toutes les situations semblent prêtes à porter à l’humour, que ce soit l’histoire du début où nous apprenons comment faire les murs en papier japonais parce que le chat de Makoto a décidé de passer à travers, ou lors de la première mission de notre sorcière préférée, ou même lorsqu’une nouvelle créature fait son apparition. Chaque petite histoire de ce cinquième tome possède une situation cocasse qui fait sourire. Ceci promet certainement un côté plus sombre par la suite, même si cela correspond aussi au ton de la série, où la magie ne peut faire que le bien, que sourire. C’est aussi ce ton léger qui plaît dans cette série, qui montre que la magie est un cadeau, qu’il fait s’en amuser, même si certains dons peuvent devenir incontrôlables. Et Makoto, avec sa bonne humeur toujours présente, et sa maladresse légendaire, contribue à cet aspect comique. Lorsqu’on lit ce manga, c’est pour se faire plaisir, pour s’amuser, et c’est pour cela que certaines blogeuses le qualifient de feel-good. Dans ce tome-ci, c’est d’autant plus flagrant.

Ce qui est aussi agréable dans ce cinquième tome, c’est que puisque l’univers de l’autrice se développe peu à peu, on fait connaissance avec de nouvelles créatures, magiques et magnifiques. Même s’il ne se passe finalement pas grand chose au cours de ce nouveau tome, si ce n’est la première mission de Makoto et le salaire qu’elle gagne à la fin, les nouvelles créatures, et les anciennes, permettent d’intensifier l’univers. Non seulement elles sont là pour sublimer le trait de l’autrice, qui est agréable à suivre, mais en plus, elles permettent de faire avancer l’histoire. Car ces nouvelles créatures laissent une trace sur leurs passages. L’univers se complexifie, et cela permet de nouvelles possibilités aux niveaux ds personnages. Je ne dirais rien de plus pour ne pas vous spoiler, mais certains de nos personnages vont évoluer dans cette histoire, notamment grâce aux créatures magiques. Ce que j’apprécie aussi énormément avec ces dernières, c’est qu’elles contribuent à l’univers poétique, mystique, de ce manga.

En résumé, ce cinquième tome m’a convaincu. Il se passe quelques petites choses dedans, qui sont intéressantes. J’ai aimé le développement du monde que fait l’autrice, et les évolutions des personnages que cela permet. Certes, comme ce sont de petites histoires, des chapitres, on peut avoir l’impression que rien n’est vraiment prévu, que l’histoire avance un peu au hasard, mais je trouve que celle-ci se complexifie dans ce tome, grâce notamment au changement opéré chez l’un des personnages, plus le fait que Makoto progresse en temps que sorcière. J’attends donc de voir, avec impatience, ce qui va nous être proposé pour la suite. Et pour moi, cette série reste une série agréable, dont j’adore les personnages et l’univers. Ce tome 5 est à lire et je vous le conseille.
Et vous ?
Quelles sont les séries manga que vous adorez ?
Celles qui sont vos préférées ?
Qu’aimez-vous retrouver dedans ?
Bon dimanche à tous 🙂