chroniques littéraires

Flying Witch, tome 2

Bonjour les amis. J’espère que vous vous portez tous bien. Ici tout va bien, même si je suis de formation aujourd’hui et que je tousse beaucoup. C’est là que je suis heureuse d’avoir que la moitié de mes élèves cette semaine. Je n’ai plus de voix.

Aujourd’hui, je reviens sur le blog pour vous présenter le tome 2 du manga Flying Witch, dont je vous avais déjà parlé ici même. Il s’agit d’un manga qui parle d’une jeune sorcière, Makoto, venue habiter chez ses cousins Rein et Chinatsu, qui eux vivent à la campagne. Ce manga présente donc la vie quotidienne de cette sorcière dans un environ loin du sien, puisqu’elle a quitté Tokyo, et la manière qu’elle a de gérer ses pouvoirs, mais aussi ses proches. La série compte 6 tomes et elle est publiée chez Nobi Nobi. Je précise qu’on n’a pas besoin d’avoir lu le premier tome pour comprendre les histoires de ce manga. Le tome 2 est sorti en 2017 et voici son résumé :

Makoto poursuit sa découverte de la campagne d’Aomori, s’initiant à la cueillette des légumes sauvages et à leur saveurs subtiles. Profitant de la fête des cerisiers en fleurs, elle fait également une bien étrange rencontre. Et tandis qu’Akane donne un nouveau cours de magie, la petite Chinatsu prend une grande décision…

Dans ce deuxième tome, nous retrouvons donc Makoto qui continue à apprendre de nouvelles choses auprès de son cousin et de sa cousine. Ainsi, ils lui montrent ce que sont des légumes sauvages et comment les cuisiner. Peu à peu, notre héroïne se familiarise avec sa nouvelle vie à la campagne. Seulement, voilà qu’elle tombe sur des amis de sa sœur Akane, et que sa nouvelle vie pourrait ne pas être aussi agréable qu’elle le pensait. D’autant plus que Chinatsu commence à avoir des envies bien particulières auxquelles ne s’attendaient pas les sorcières.

Dans cette suite, de nouveaux personnages apparaissent. Ainsi, Akane, la sœur de Makoto, est plus présente. Et cela entraînent quelques petits soucis à Makoto, qui doit réparer les bêtises de sa sœur aînée. Car Akane, à l’inverse de Makoto, est une globe-troteusse. Personne ne sait jamais où elle se trouve. Elle n’a pas de téléphone, pas d’adresse. Elle passe sa vie sur les routes, en Afrique ou sur les autres continents, à explorer le monde. Personne ne peut la joindre et c’est elle qui décide lorsqu’elle vient. Akane est comme un courant d’air plein d’énergie, qui peut épuiser les personnes qu’elle rencontre. C’est une bonne amie mais elle donne l’impression que ses actes sont sans conséquences. D’ailleurs, elle a une manière très personnelle d’apprendre la magie à sa petite sœur. Akane est très malicieuse. Tout pour elle est un jeu, même la magie. Ainsi, elle laisse Makoto et ses cousins tester ses préparations sans leur expliquer ce qui va leur arriver. Elle part du principe que l’apprentissage passe par la surprise, qu’ils retiendront mieux la leçon s’ils ne savent pas ce qui les attend. Ce qui donnent des scènes cocasses. Akane reste un personnage assez drôle mais si on n’est pas d’accord avec ses méthodes d’enseignements. Cependant, ce n’est pas l’un de mes personnages favoris. Je la trouve trop désinvolte. Elle ne prend pas assez conscience des conséquences de ses actes. De ce fait, Makoto semble plus mature qu’elle.

Ce tome permet de voir un peu plus la magie à l’oeuvre. La présence d’Akane et de ses cours permet de voir la manière dont l’autrice conçoit la magie dans son univers. Ainsi, ce sont principalement des potions et autres préparations qui forment la magies. Il n’y a pas de sortilèges à proprement parler, tout semble passer par la nourriture, par le fait d’ingérer une préparation comportant un sort. Cela fait que tout le monde peut être concerné par un sort, et pas seulement la personne à qui ce sort était destiné au préalable. Là encore, c’est prétexte à des scènes assez drôles, puisque d’autres personnes peuvent manger la préparation, et même en mélanger certaines. On peut juste faire la critique que cela peut être dangereux et que les sorcières sont vraiment responsables de ce qu’elles font. Elles ne doivent pas faire leurs préparations à la légère et surtout elles doivent les surveiller afin qu’elles ne tombent pas entre de mauvaises mains. Heureusement, l’humour est toujours au rendez-vous, ce qui permet de dédramatiser la situation.

Ce qui est intéressant dans ce tome, c’est de voir l’évolution de Chinatsu et de Rei. La petite fille, qui était timide au début, toujours ébahie par les prouesses de Makoto, s’enhardie. Elle a de moins en moins peur du monde de Makoto, si bien qu’elle décide d’en faire pleinement partie. Chnitasu a envie de devenir une sorcière. On apprend ainsi plus de choses sur les sorcières, sur la manière dont elles sont formées, et l’on découvre que les humains normaux peuvent aussi faire de la magie, même si c’est très rare et que cela demande un grand investissement. Chinatsu se révèle donc petit à petit dans ce second tome, et elle devrait prendre plus de place dans la suite. A l’inverse, Rei s’efface un peu et montre à quel point il se moque de la magie. Il n’est jamais surpris et paraît blasé par rapport à ce qui peut arriver chez lui.

Enfin, je vais terminer rapidement en parlant des dessins. C’est toujours un plaisir de se plonger dans ce manga car les dessins sont très doux et nous montrent la nature japonaise d’une manière très délicate. Le dessin nous apprend comment fonctionne la campagne japonaise et les planches sont très jolies à regarder.

En résumé, j’ai beaucoup aimé ce deuxième tome et je vais me plonger avec plaisir dans la suite des aventures de Makoto afin de voir comment elle va évoluer, ainsi que Chinatsu. Et voir si l’humour sera toujours au rendez-vous. Je vous conseille donc la lecture de cette série si vous aimez la magie, la campagne et les situations comiques. Elle se lit vraiment bien.

Et vous ?

Lisez-vous des mangas ?

Qu’aimez-vous retrouver dans ce type de lecture ?

Etes-vous touchés par le dessin, ou seul l’histoire vous plaît ?

Bon mercredi à tous 🙂

3 réflexions au sujet de « Flying Witch, tome 2 »

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