chroniques littéraires·service presse

Altered Carbon

IMG_20180418_104914

Bonjour les amis. J’espère que vous allez tous bien et que ceux qui ont la chance d’être en vacances, vous arrivez à profiter de celles-ci et du soleil. Cela fait du bien de pouvoir enfin enchaîner quelques jours de pleine lumière sans voir une goutte de pluie. En plus, il fait enfin bon, ce qui donne envie de se mettre à lire dehors. Enfin, dans le roman que je vais vous présenter aujourd’hui – je continue de rattraper mon retard dans mes chroniques littéraires – ce n’est pas le soleil qui est souvent présent, mais la pluie. En effet, notre pauvre héros passe son temps à être trempé dès qu’il met le pied dehors. Heureusement, ce n’est qu’une fiction, même si beaucoup de personnes cet hiver ont aussi subi les effets de la pluie. Ce héros dont je vous parle, c’est Takeshi Kovacs, le héros d’Altered Carbon. Si ce nom ne vous est pas inconnu, c’est normal, c’est le nom de la série Netflix de science-fiction qui a fait un carton cet hiver. Personnellement, je n’ai pas encore visualisé cette dernière. Mais à la base, c’est une série de roman, et aujourd’hui, je compte bien vous présenter le premier tome. La première édition française date de 2003, publiée toujours chez les éditions Bragelonne. La version que j’ai lue est une réédition sortie en 2018 suite au succès de la série. Son auteur est Richard Morgan, et Altered Carbon est une trilogie de science-fiction. Je remercie les éditions Bragelonne ainsi que le site NetGalley pour m’avoir permis de découvrir cette histoire. Voici son résumé :

Au 26e siècle, l’humanité s’est répandue à travers la galaxie, emportant ses religions et ses conflits raciaux dans la froide arène de l’espace. Tandis que ces tensions font rage et que de sales petites guerres éclatent tous les quatre matins, le Protectorat des Nations unies maintient une poigne de fer sur les nouveaux mondes, avec l’aide de ses troupes de choc d’élite : les Corps Diplomatiques.

En outre, la technologie a apporté ce que la religion ne pouvait garantir ; quand votre conscience peut être stockée dans une pile corticale et téléchargée dans un nouveau corps, même la mort n’est plus qu’un dérangement mineur. Tant que vous pouvez vous offrir un nouveau corps…

L’ex-Corps Diplomatique Takeshi Kovacs avait déjà été tué, avant ; c’étaient les risques du métier, mais sa dernière mort en date a été particulièrement brutale. Injecté à travers des années-lumière, réenveloppé dans un corps à San Francisco, sur la Vieille Terre, et balancé au centre d’une conspiration vicieuse (même selon les critères d’une société qui a oublié la valeur d’une vie humaine), il réalise bientôt que la cartouche qui a troué sa poitrine sur Harlan n’était que le début de ses problèmes…

Un riche magnat demande à Takeshi de l’aider à élucider sa propre mort. La police a conclu à un suicide. Mais pourquoi se serait-il suicidé alors qu’il sauvegardait son esprit tous les jours, certain de revenir parmi les vivants ?…

Nous sommes donc dans un polar qui se déroule dans le futur. En effet, tout tourne autour de l’enquête que va devoir mener notre personnage principal, Takeshi Kovacs. Or, lorsque ce dernier commence ce travail, il vient tout juste d’être tué, puis ramené dans un nouveau corps. En effet, ici, dans cet univers futuriste où les hommes ont conquis de nouvelles planètes, la mort n’a plus de prise. Il suffit d’avoir une pile, installée dans la nuque, qui sauvegarde les êtres humains, leur personnalité et leurs souvenirs. Avec un peu d’argent, à la mort du corps, cette pile est installée dans un nouveau corps et la vie reprend comme avant. Kovacs est habitué à ce phénomène. Centenaire, il a été un militaire, un membre spécial, un Diplo, comme tout le monde les appelle. Il a mené de nombreuses guerres et batailles. Depuis un moment, cependant, il est plus mercenaire et est habitué à passer quelques années dans des cuves, en prison. Or, à cette nouvelle mort, c’est dans un nouveau corps qu’il se réveille, sur Terre. Quelqu’un l’a fait sortir de sa cuve spécialement pour qu’il mène une enquête. Takeshi ne peut refuser : à la clé, il y a beaucoup d’argent et la possibilité de choisir son corps, de commencer une nouvelle vie. L’enquête paraît simple : comprendre qui a voulu assassiner un riche terrien, qui a pu revivre grâce à la batterie de clones qu’il possède et à sa pile. Serait-ce un suicide, comme le pense la police ? Mais pourquoi se suicider, quand on sait qu’on va forcément revenir à la vie dans un nouveau corps ? Takeshi va devoir se plonger dans les tréfonds du monde terrien et de la technologie pour comprendre ce qui est arrivé à son client. Quitte à prendre de très gros risques.

Si vous voulez du dépaysement, vous allez être servi avec cette histoire. En effet, bien qu’elle se passe sur Terre, aux États-Unis, l’atmosphère est loin d’être contemporaine. Il est même assez compliqué, à mon avis, de retrouver l’ambiance de notre planète, si bien qu’à plusieurs reprises on a le sentiment d’être ailleurs, alors que les noms sont familiers Takeshi arrive en effet à San Francisco, renommée Bay City, clairement reconnaissable grâce au Golden Gate et à la prison d’Alcatraz, cités dans le roman. Et pourtant, même avec ces repères, on sent que la ville a totalement changé, envahie qu’elle est par la technologie. D’ailleurs, tout est technologie dans ce futur, si bien qu’on se demande si des brins d’herbe existent encore. Entre les humains qui renaissent comme ils veulent, qui changent de corps comme ils le désirent, et les lieux transformés  ou commandés par des Intelligences Artificielles, les publicités qui vous agressent en pleine rue, et autres prouesses techniques, il est certain que notre monde a bien changé. C’est d’ailleurs ce qui fait tout le charme de ce roman : le fait d’être sur Terre dans des centaines d’années, et ne plus en reconnaître grand-chose. En fait, c’est ce qui le plus déroutée, ce fameux jargon technologique. Le fait d’être dans le futur ne m’a pas gêné, mais j’ai eu plus de mal avec cette abondance de technologie inventée par l’auteur. Je lis très peu de roman de science-fiction, comme vous vous en êtes rendu compte sur le blog, tout simplement parce que je suis vite perdue dans ces histoires. Or, là, c’est ce qui est arrivé, par le biais de toutes les descriptions de l’auteur, certes riches, mais que je n’ai pas réussi à concevoir. Il y a même des explications que je n’ai pas comprises, qui me sont passées au-dessus sans que j’arrive à les comprendre. C’est assez frustrant d’ailleurs. Je suppose que la série de Netflix aide mieux à se projeter dans cet univers. Je pense donc que la voir permettrait de m’expliquer certaines choses sur lesquelles je suis passée à côté. Pour moi, c’est ce qui m’a amené le plus de difficulté dans cette histoire, le fait de passer à côté de certains éléments. Après, ce que je retiens surtout, c’est toute la prouesse de l’auteur d’être parvenu à un tel résultat. Certes, nous avons beaucoup de descriptions technologiques qui m’ont semblé ardues, pour les raisons exposées plus haut, mais cela prouve aussi toute la richesse du travail d’écriture et de recherche. C’est un monde très riche, très décrit, dans lequel on se voit évoluer. Il y a un vrai travail de conception, d’imagination dans ce roman. C’est bluffant, et c’est ce qui fait qu’on se croit vraiment dans un futur plausible.

J’avais déjà vu des endroits de ce style. Reileen Kawahara en avait installé une version réduite pour ses clones de transit sur New Beijing. Et, bien entendu, les Corps diplomatiques en possédaient en abondance. Mais je n’avais jamais vu quelque chose comme ça.

La salle était ovale et le dôme du plafond s’élevait au moins à deux étages du sol. L’endroit état énorme, de la taille d’un temple sur Harlan… La lumière orangée n’était pas intense et la température était celle d’un corps humain. Les sacs de clones étaient partout, cellules translucides et veinées de la même couleur que la lumière, suspendues au plafond par des câbles et des tubes nutritifs. Les clones étaient vaguement visibles à l’intérieur, emmêlement fœtal de jambes et de bras, mais parvenu à maturité. En tout cas, la plupart d’entre eux en étaient à ce stade. Il y avait d’autres sacs plus petits où de nouvelles additions au stock étaient cultivées. Les sacs étaient organiques, un substitut de matrice, et grandissaient avec le fœtus pour atteindre la taille adulte. Tout pendait comme un mobile fou, n’attendant qu’un coup de vent pour se mettre en mouvement.

L’originalité de cette histoire réside pour moi dans cette enquête que doit mener Takeshi. En effet, il doit résoudre un meurtre, mais pas n’importe lequel : celui d’un grand riche terrien, Bancroft, l’homme même qui l’a engagé. Car même s’il a été tué, Bancroft est toujours en vie, grâce à la magie des piles. Seulement, sa dernière sauvegarde remonte à quarante-huit avant son décès, quarante-huit heures que va devoir reconstruire notre personnage principal. Or, pour faire cela, il va devoir suivre plusieurs pistes, toutes plus reluisantes les unes que les autres, qui lui feront voir toute la dégradation de la Terre, et il devra aussi se battre contre la police locale, persuadée qu’il ne peut s’agir que d’un suicide. Mais voilà, pourquoi Bancroft se serait-il suicidé s’il savait qu’il allait revenir dans l’un de ses clones ? C’est tout l’enjeu de cette enquête ? J’ai vraiment apprécié chercher qui pouvait en vouloir à Bancroft avec Kovacs, aller de piste en piste avec lui, de théorie en théorie. Le seul problème, pour moi, c’est que contrairement à un polar classique, il est plus compliqué ici de formuler des théories. Déjà, nous avons une multitude de personnages qui gravitent autour de l’histoire. Tous auraient-ils un mobile ? C’est à la longue que nous sommes obligés de les écarter, ou non, de la liste des suspects, comme dans un roman policier classique. Ce qui rajoute de la complexité à l’affaire, c’est que tous ne sont pas humains. Déjà, nous avons ceux qui meurent et qui reviennent à la vie, comme le fait eux-mêmes notre victime ou Takeshi. Ensuite, il y a cette possibilité, illégale, de se dédoubler. Il y a tous les voyages en virtuels, qui peuvent amener des personnes en un rien de temps dans un lieu. Enfin, il y a les IA, qui peuvent tuer aussi. Autant dire que le nombre de suspects est énorme, et certaines théories ne peuvent apparaître qu’au fur et à mesure de la lecture. Et comme ceci ne suffisait pas, nous avons aussi des personnes issues du propre passé de Kovacs qui viennent se mêler à la fête. Au bout d’un moment, les noms finissent par se mélanger. L’avantage, c’est que la fin ne peut être qu’une surprise, puisque le lecteur est complètement perdu dans cette enquête. Moi qui aime deviner les coupables, là ça a été assez compliqué. Néanmoins, cela apporte aussi de l’originalité à cette histoire, et c’est intéressant de voir comment l’enquête est menée dans le futur. Même si cela m’a dérouté, je me suis laissée prendre au jeu.

  • Allez, Kovacs. Dites-le. Tout le monde l’a dit. Ou je me suis suicidé, ou Miriam m’a assassiné. Il n’y a pas d’autre explication rationnelle. J’entends ça depuis ma sortie du réservoir, à Alcatraz.

J’ai étudié la pièce avant de croiser son regard.

  • Vous avouerez que ça facilite la tâche de la police, ai-je dit. C’est clair et net… (….) C’est demander beaucoup que de croire que quelqu’un a réussi à entrer ici, malgré votre système de sécurité, puis que ce quelqu’un a ouvert un coffre auquel seul votre femme et vous aviez accès et vous a tué sans rien déranger. Or, vous êtes un homme intelligent… Vous deviez donc avoir vos raisons.
  • Oh ! J’en ai ! Plusieurs !
  • Des raisons que la police a choisi d’ignorer.
  • Oui.

Je me suis retourné vers lui.

  • Allons-y, écoutons-les.
  • Vous en les avez en face de vous, monsieur Kovacs, a déclaré Bancroft. Je suis là. Je suis de retour. On ne peut pas me tuer en détruisant ma pile corticale.
  • Vous avez un stockage à distance. Évidemment. (…)
  • Vous voyez, monsieur Kovacs, ni moi ni ma femme n’avons appuyé sur la détente. Nous savions tous les deux que ce ne serait pas suffisant pour me tuer. Même si cela paraît incroyable, c’est forcément un étranger qui a agi. Quelqu’un qui ignorait tout du stockage externe.

Le personnage de Takeschi Kovacs est intéressant à suivre. C’est un personnage que j’ai apprécié. Il a un grain de folie assez sympa, même s’il vaut mieux ne pas tenter de le suivre dans la réalité, car c’est une vraie tête brûlée. J’ai aimé la manière dont il agit dans chaque situation, son instinct qui le pousse toujours à se dépasser, à se moquer de ce qui pourrait effrayer les autres. Takeshi n’hésite jamais à mettre sa vie en danger. Il ne pense pas avec son instinct de survie. Tout ce qui compte pour lui, c’est la manière dont réagit son esprit. Il est très fort, car il est capable de se sortir, sans peu d’égratignures, des situations les plus dangereuses. Mais s’il est capable de se moquer de sa propre vie, ce n’est pas le cas de celles des autres. Il a un côté protecteur, chevalier servant, assez agréable. On sent qu’il se démène pour les autres. Cela en fait un personnage sympathique. À l’inverse, il est aussi capable de tuer sans aucun état d’âme, et là on parle de vraie mort, soit de la destruction de la pile de ses adversaires, sans possibilité pour eux de revenir d’entre les morts. Il est coriace avec ses ennemis, n’hésitant pas à se venger de la plus horrible des manières. Cela peut faire froid dans le dos, mais c’est aussi ce qui fait tout le charme du personnage. Ainsi, il n’est pas tout blanc ou tout noir, et peut donner l’impression d’être parfois un psychopathe, comme il le révèle lui-même. Il sait parfaitement qu’il a besoin d’être au bord du gouffre pour vivre. C’est son conditionnement qui est comme ça. C’est un mercenaire, avec un certain désir de justice. J’ai vraiment accroché avec son personnage, et cela m’a plu de le voir presque constamment en danger, mais toujours en ressortir avec une certaine nonchalance. Il a un petit côté super-héros qui m’a bien plu.

C’est à ce moment précis que c’est parti en vrille. Le Mongol a bondi avec un rugissement et a abattu sur moi un bras de la taille d’un jambon. Le coup n’a jamais atteint son but mais, même en le déviant, j’ai reculé d’un pas. Les dealers ont dégainé leurs armes, de sales petites choses noir et gris en métal qui crachaient et jappaient dans la pluie. Je me suis effacé de la trajectoire en me servant du Mongol comme couverture et j’ai enfoncé la paume de ma main dans son visage tordu. Les os ont craqué et je l’ai contourné tandis que les dealers se demandaient encore où j’étais. Alors que je me déplaçais avec la rapidité du neurachem, leurs mouvements paraissaient englués dans du miel. Un poing armé a essayé de me suivre et, d’un coup de pied, j’ai brisé les doigts sur le métal. L’homme a hurlé et le bord de ma main a frappé la tempe de son collègue. Ils ont roulé sur le capot de la voiture, l’un gémissant, l’autre inconscient ou mort.

Le Mongol a pris la fuite en courant.

J’ai bondi par-dessus le toit de la voiture et je me suis lancé à sa poursuite sans réfléchir. Le béton m’a fracassé les pieds quand je suis retombé, et des éclairs de douleurs ont parcouru mes tibias, mais le neurachem a aussitôt étouffé la souffrance. Je n’avais qu’une dizaine de mètres de retard. Me relevant, j’ai sprinté.

Le style de l’auteur est intéressant, quoiqu’un peu lourd par moment. Je ne sais pas si c’est la faute à la traduction, ou aux nombreuses descriptions technologiques qui peuplent le roman. Toutefois, j’ai trouvé que, par moment, il y a avait quelques longueurs dans le texte qui m’ont un peu ennuyée. Heureusement, l’enquête et les scènes d’action permettent de contrebalancer cela, si bien qu’on se laisse plonger dans l’histoire. Il y a beaucoup de suspens, de rebondissements dans l’enquête, mais aussi dans la vie personnelle de Takeshi. Je pense que le dosage entre tous ces éléments – le suspens, l’action, les scènes de descriptions, les scènes plus adultes – est plutôt bien fait. Par moment, on a du mal à lâcher cette histoire, on ne s’ennuie pas, et notre cœur s’emballe face à la pression que doit assumer Kovacs. Le suspens est même par moment intenable, si bien qu’on ne peut que tourner les pages pour voir ce qui va arriver à notre héros. Certaines scènes peuvent cependant déranger certains lecteurs, comme les scènes de torture ou de sexe. En ce qui me concerne, elles sont bien faites, ce qui ne m’a donc pas dérangé. J’ai particulièrement aimé les scènes d’action, qui sont assez visuelles. Elles doivent très bien rendre dans la série. En fait, si on occulte les défauts que moi j’ai constatés sur les descriptions technologiques, on s’immerge très bien dans cet univers futuriste. Et puis, l’idée de base du riche industriel qui revient pour demander un éclaircissement sur sa mort est géniale. En plus, il y a une pointe d’humour apportée par Takeshi, ou les autres, qui est rafraîchissante et occulte le drame qui se joue dans cette ville.

En résumé, malgré ce qui semble être un avis mitigé, j’ai plutôt aimé ce roman. Certes, je lui ai trouvé quelques points négatifs, mais je me suis bien amusée avec lui, notamment pendant toutes les scènes de combat. J’ai aussi pas mal frissonné pour le personnage, et les autres secondaires auxquels je me suis attachée. J’ai pris un certain plaisir à le lire, à  chercher l’assassin de Bancroft, à suivre l’enquête de Takeshi et les rebondissements auxquels il est confronté, et je me demande si toute la trilogie centrée sur Takeshi Kovacs est comme ça, dans le même gabarit. J‘avoue que je risque, dans les prochains mois, de m’attarder sur cette dernière, afin de voir si les autres romans mettant en scène ce personnage sont aussi bien. Je suis de nature curieuse. Il faudra aussi que je me penche sur la série, car je suis curieuse de voir comment cette histoire a été adaptée. Ainsi, j’ai dans l’ensemble bien aimé ce roman. Je vous le conseille donc, d’autant plus si vous adorez les romans de science-fiction. C’est une bonne histoire, une bonne lecture. Et si vous aimez les romans policiers, vous ne devriez pas être déçu non plus.

Et vous ?

Aimez-vous lorsque deux genres littéraires se rencontrent ?

Qu’est-ce qui vous plaît dans la science-fiction ?

Un univers très détaillé est-ce forcément un bon point pour une oeuvre de l’imaginaire ?

Vous avez vu l’adaptation d’Altered Carbon, sur Netflix ?

Bon mercredi à tous ?

3 réflexions au sujet de « Altered Carbon »

  1. Ce roman est dans ma PAL, je suis très impatiente de le lire ^_^ J’adore la hard SF perso ♥ Et si je me fie à ta chronique, ça en est. J’attends de lire le roman avant de me lancer dans la série !

    J’aime

Laisser un commentaire