chroniques littéraires·service presse

Les Murailles Invisibles, tome 1

Bonjour tout le monde. J’espère que vous allez tous bien et que vous avez passé un bon début de weekend. Ici, je suis en train de corriger mes dernières copies et de terminer de préparer la reprise. Dire qu’il ne reste déjà plus que quatre mois avant la fin de l’année scolaire. Le temps passe réellement à toute vitesse. En tout cas, j’ai hâte que l’hiver se termine.

Aujourd’hui, je reviens vers vous sur le blog pour une nouvelle chronique littéraire. En effet, j’ai envie de partager avec vous l’une de mes dernières lectures, lue pendant les vacances. Il s’agit, cette fois, d’une bande-dessinée postapocalyptique, donc une bande-dessinée de science-fiction. Ce titre a été écrit et dessiné par le duo Alex Chauvel et Rio Ludovic. Elle est publié aux éditions Dargaud et est sortie le 24 février 2023. Je remercie la maison d’édition de m’avoir envoyée ce titre en service presse numérique via la plateforme NetGalley. Voici son résumé :

De nos jours, des murs invisibles et infranchissables surgissent du néant et segmentent la Terre en une multitude de zones. Dans chacune le temps s’écoule à des vitesses différentes… Lino, un homme de notre époque, croise un groupe d’explorateurs venant de Nostoc, une civilisation avancée située plusieurs siècles dans notre futur. Capables de franchir les murailles invisibles, ils sont à la recherche de la source de ces dernières. 

Dans cette histoire, nous suivons Lino, un jeune homme normal, qui court après le temps. Il se trouve dans un aéroport le jour de la catastrophe, et voit donc en directe les murs apparaître. Or, ces murs sont invisibles, mais coupent bien Paris, voire le monde, en plusieurs zones. Lino fait tout pour survivre, jusqu’à ce qu’il tombe sur un groupe un peu spécial, qui lui apprend que les murs peuvent être traversés, mais qu’ils envoient vers des époques différentes. Lino espère retrouver sa famille, et il accepte de les suivre, jusqu’à comprendre qu’ils sont les derniers restes d’humanité.

Je vais commencer cette chronique par vous parler de l’univers de cette bande-dessinée, car c’est ce qui m’a interpellée dans le résumé de cette histoire. En effet, j’ai été séduite par ce dernier, et j’avais envie de savoir ce qu’il se cachait derrière cette histoire. Ainsi, nous sommes dans notre monde, à Paris, ou tout près puisque nous commençons l’histoire à l’aéroport, et soudain, des murs apparaissent, et délimitent des endroits particuliers. Ces murs ne peuvent pas être traversés, et surtout, personne ne sait en quoi ils sont faits, et pourquoi ils sont là. C’est d’ailleurs pour cela que le groupe d’explorateurs, sur lequel va tomber Lino, se promène dans sa zone. Ils cherchent à trouver l’origine de ses murs, et ils ont un plan précis, car ils savent se déplacer d’une zone à l’autre. L’idée de base est donc très intéressante, car en plus de ces murs qui amènent l’apocalypse, nous sommes aussi dans des zones avec un temps différent. Si, pour Lino, la catastrophe ne date que de trois mois, selon les zones qu’il va traverser, elles datent de plusieurs années, voire de plusieurs siècles, avec des gens qui n’ont jamais connu le monde sans les murs. C’est alors plaisant de voir comment les zones ont évolué, avec les humains qui se trouvaient dedans, et cela donne un mélange assez détonnant. J’ai donc apprécié l’idée de base et la manière dont elle est exploitée au cours du récit. Elle montre alors la dangerosité des hommes privés d’interactions ou de société, ou la manière dont une société peu aussi revenir, avec ses dérives et ses apports. C’est une bonne idée qui fonctionne bien ici, et qui donne envie de connaître le fin mot de l’histoire, c’est-à-dire comment ces fameux murs sont apparus, et pourquoi.

J’en arrive à présent au personnage de Lino. Il est clair qu’il n’a rien d’un héros. C’est un homme qui s’est retrouvé projeté dans une réalité postapocalyptique, et qui se retrouve obligé de survivre avec les moyens du bord. C’est aussi un idéaliste, qui espère qu’on va trouver un moyen de faire tomber les murs, et qu’il puisse rejoindre sa famille. En même temps, on ne peut pas lui en vouloir d’être ainsi, car il ignore tout de la réalité, puisqu’il n’a jamais croisé de personnes ayant déjà franchies les murs. Les explorateurs vont donc lui apprendre la vérité. On a alors pitié de Lino, qui apprend qu’il ne reverra jamais ses proches. Mais il a un caractère facile à vivre, et il s’accommode aisément de la réalité, car d’une certaine manière, il devait s’y attendre. Il va donc suivre le groupe sans problème. C’est un personnage qui est intéressant à suivre, car il possède encore de l’humour, et on s’attache à lui car il nous ressemble, il ne sait rien, il ne fait que suivre, et il est facile de se retrouver en lui car il est comme nous, un homme du présent. Il cherche seulement à survivre, et il va réussir à retrouver une certaine civilisation avec le groupe, alors qu’il était complètement seul avant. Je pense qu’il va prendre une place importante dans le groupe, alors même qu’il se retrouve en remplacement d’un autre membre.

J’en arrive à présent au groupe en lui-même. La chef de ce dernier, Asphane, est une dure à cuir qui refuse de parler à Lino, au début, et qui se méfit de lui. Elle croit fort à leur mission, et elle fait tout pour la mener à bien. Dans le même temps, elle est assez prudente, et elle craint de perdre d’autres membres de son groupe, ce qui est déjà arriver. Je pense que dans la suite des ouvrages, elle va se dérider un peu, car c’est un personnage dont j’ai envie d’en savoir plus. Ceux de Thorian et d’Olimain sontassez sympathiques, car ils sont plein d’humour, et ils vont se montrer sympathiques avec Lino. Olimain est le premier à lui faire confiance, et à s’adresser comme un membre du groupe. Il est plein d’humanité, et c’est donc agréable de le voir raconter ce qu’il sait à Lino. De la même manière, Thorian va tout faire pour aider Alvic. Celui-ci est un membre perdu, qu’on va suivre à part. Il est aussi plein d’humanité, et cela va se voir avec Charmille, une humaine de l’époque à laquelle il va se retrouver. J’ai apprécié le personnage d’Alvic, et je pense que les choix qu’il a fait seul vont avoir une sacrée importance par la suite. Le groupe est donc intéressant, et j’espère qu’on pourra en apprendre davantage sur eux dans la suite de l’histoire.

J’en arrive à présent aux dessins, aux traits et à la couleur. J’ai bien aimé comment l’histoire était dessinée. Le trait est assez fin, et chaque personnage a vraiment ses vêtements et son physique pour pouvoir être différencié des autres. Même s’ils portent tous les mêmes manteaux, chacun des membres de l’équipe va le porter à sa manière. C’est une bonne idée, car j’avais peu de mélanger les deux hommes, par exemple. Chaque zone a aussi son atmosphère bien particulière, avec son évolution depuis la catastrophe, et cela donne envie de découvrir les autres. La catastrophe est aussi bien visuelle dans les premières planches. La couleur accompagne bien le trait pour donner cette ambiance de fin du monde, tout en évoluant dans des quartiers connus, qui sont bien retranscrits. Il y a un vrai effet de mener dans cette mise en scène, tout en rendant les personnages sympathiques, et en montrant comment ils doivent survivre. La violence est assez présente sans s’imposer, lorsque les personnages doivent se battre.

En résumé, j’ai pris plaisir à lire cette bande-dessinée. Elle est évidemment, pour moi, trop courte, mais j’ai hâte de lire la suite. Le monde proposé est bien construit et est mystérieux. On veut en savoir plus sur l’apparition de ces murs, sur le comment et le pourquoi, ainsi que de savoir comment les autres zones ont évolué. J’ai aussi envie d’en savoir plus sur notre groupe d’explorateurs. Le personnage de Lino est plaisant à suivre et attachant. C’est une belle découverte que je vous conseille. L’idée de base est intéressante et bien menée, avec un style graphique qui l’accompagne complètement.

Et vous ?

Lisez-vous beaucoup de bandes-dessinées ?

Qu’aimez-vous retrouver dans ce format ?

Qu’aimez-vous retrouver dans les récits postapocalyptiques ?

Bon samedi à tous 🙂

Publicité

2 réflexions au sujet de « Les Murailles Invisibles, tome 1 »

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s