
Bonjour les amis. j’espère que vous allez tous bien et que vous avez passé une bonne semaine. Pour ma part, la mienne a été assez speed et fatigante, mais comme il s’agit de la première de l’année, avec le fait de s’adapter à un nouvel emploi du temps, je m’en doutais un peu. De la même manière, avec le fait qu’on était de mariage le weekend dernier, dans un endroit certes très beau, mais loin de chez nous, et qu’il a fallut partir tôt pour y aller, je me doutais aussi que la semaine à venir serait compliquée. Mais j’ai de la chance, pour le moment mes classes sont très agréables, j’avance bien avec elles, et j’ai mon vendredi après-midi, ce qui me permet de m’occuper du blog. Et sans doute de reprendre un peu l’écriture, qui me manque.
Mais aujourd’hui, j’ai eu envie de vous donner l’occasion de voyager, aussi bien de manière géographique que dans le temps. En effet, aujourd’hui je vous emmène dans les Antilles, sur les traces des plus légendaires des Pirates. Je crois que plusieurs personnes l’attendent, mais il est en effet temps pour moi d’enfin vous parler de l’une de mes dernières lectures, La République des Pirates, écrit par Jean-Marie Quemener. Ceux qui suivent le blog savent que je l’ai lu au mois d’août, et que j’ai été un peu déçue de découvrir qu’il s’agit en fait du premier tome d’une trilogie. Je vous en informe tout de suite, c’est en effet mis nulle part sur la couverture, c’est seulement précisé dans le livre, sur la première page. Et sur les sites où je suis allée voir de plus amples informations, comme sur Livraddict, il est référencé comme étant un tome unique. Mais deux autres tomes sont bien sortis depuis. Ce premier tome est quant à lui sorti en février 2019 pour la version brochée, et février 2020 pour la version poche, qui est celle que j’ai. Le roman est paru aux éditions Plon, et voici son résumé :
Providence, Nassau, les Antilles… Yann Kervadec et son drôle d’équipage débarquent au beau milieu de cette République des Pirates. Une île régie par les » gens de fortune » qui y appliquent leurs règles égalitaires mais sanglantes, entre abordages, rhum, duels et partages de butins.
Barbe Noire, Jack Calico Rackam, Charles Vane et leurs hommes règnent en maîtres sous la menace d’une Angleterre qui veut leur reprendre son bien. Yann deviendra, malgré lui, l’un d’entre eux. Aidé par deux farouches femmes pirates travesties en hommes, d’un acolyte irlandais maître artifi cier et médecin, shakespearien quand il a bu, et d’un géant noir tenancier du Jolly, taverne et maison close, il va se lancer dans la course. Contre la marine anglaise, malgré l’Espagnol, pour la survie de la communauté des » hommes libres « … et pour les yeux doux de Médeline qu’il a arrachée aux esclavagistes. Sous l’étrave de son navire : le trésor de Morgan, l’amour, les combats, la puissante magie africaine des esclaves, les ouragans et une famille de » gueux des mers » qu’il mènera au bout du monde et d’eux-mêmes.
Une lutte à frères et à sang.
Dans cette histoire, nous suivons Yann, un jeune breton qui n’a jamais voyagé. En même temps, pourquoi l’aurait-il fait, alors que toute sa vie se résume à son coin de bretagne, sur la côte. Or, voilà que son père adoptif décide de l’envoyer au loin, sur un bateau, afin qu’il devienne comptable sur un négrier. Yann part donc, destination l’Afrique, puis les Amériques, pour livrer le lourd chargement qui se trouve dans le navire. Mais tout ne se déroule pas comme prévu, et voilà que, pour survivre, et protéger Médeline, dont il tombe amoureux, Yann va se faire pirates. A ce moment-là se joue le destin de Providence, et Yann, sans le vouloir totalement, va jouer un rôle dans le destin des pirates. Et peut-être bien plus aussi, car la paix entre les nations européennes semble être compromise.
Je vais commencer cette chronique par parler du personnage de Yann. Au début de l’histoire, c’est un garçon empoté, qui ne connait rien à l’océan ni même au monde. Il est très attaché à son village natal, et il pense y rester jusqu’à la fin de sa vie, car cela semble être dans l’ordre des choses. Néanmoins, c’est aussi un garçon curieux, qui sait lire et écrire, à une époque où cela n’est finalement pas courant. En plus, il parle aussi d’autres langues, en plus du breton et du français. Cela en fait donc un atout rare, et pour cela, son père adoptif, certain que quelque chose de plus grand lui ferait du bien, l’envoie sur un négrier. Yann se confronte alors à la violence du traitement des esclaves. Dès ce moment-là, on comprend que c’est un personnage empathique et qu’il ne supporte pas ce qu’il voit. Contrairement à beaucoup d’autres, notamment sur le bateau, Yann sait que les esclaves sont aussi des êtres humains, et que ce qu’on leur fait subir n’est pas normal. Il va donc essayer de rendre leur traversée plus supportable, à une époque où les esclaves sont justes une marchandise comme une autre. J’ai beaucoup aimé ce trait de caractère chez lui, car cela démontre que c’est un personnage qui est touché par le sort des autres, et cela va avoir beaucoup d’importance pour la suite de l’histoire, car Yann est quelqu’un qui voudrait sauver tout le monde, ou du moins le plus de personnes possibles. Et c’est aussi un personnage qui ne supporte pas l’injustice, qui se bat contre cette dernière, et qui estime donc que les esclaves subissent une injustice. Il se bat finalement contre cette dernière, et c’est ce qui va lui permettre de sauver Médeline, en autre. Mais ce trait de caractère reste tout au long de l’histoire, et c’est aussi ce qui démontre que, d’un certain côté, Yann ne s’endurcit pas, qu’il est capable de se faire avoir pour sauver les autres. Ce trait de caractère est à la fois sa force et sa faiblesse, et c’est intéressant de voir que, malgré les épreuves, Yann reste attaché à ses valeurs, refusant de renoncer à son empathie, même si tout le monde veut qu’il devienne plus fort, jugeant que ce trait de caractère le dessert. Ce que j’ai aussi aimé avec Yann, outre le fait qu’il défende tout le monde, c’est aussi son intelligence. Il apprend vite, et il devient aussi un maître de la piraterie, même s’il n’est pas sanguinaire et qu’il n’est pas un voleur. Il a son propre code d’honneur, qu’il suit. Et cela lui réussit plutôt bien. C’est un caméléon, qui parvient à se fonde dans n’importe quel décor. C’est donc un personnage auquel je me suis facilement attachée, qui a une belle évolution, tout en restant le même, et qui grandit en même temps que le lecteur, dans ce monde sanguinaire qu’est celui des pirates.
– Bon, dit-il en s’asseyant sans plus de cérémonie près de moi sur ma paillasse, tu veux me parler de tes expéditions en eau dans la cale… L’équipage t’a rabroué ?
Je le regardai, gueule plus ouverte qu’un poisson pris dans une nasse. Je bredouillai, tentai quelques mot, puis abaissai les épaules en signe de reddition. Mon air contrit n’avait plus rien de feint.
– Ton grand cœur est louable, mon garçon. Mal orienté mais louable. Un équipage ne peut comprendre que tu offres de l’eau à ce qu’il voit comme une simple marchandise. Tu dois cesser tes visites et donner quelques gages de bonnes conduite à mes hommes. Pas d’illusion ; je les protégerai malgré toi s’il le faut. La traversée est longue encore et je ne peux me permettre des dissensions sur ce navire. En revanche, que peux-tu me proposer de réaliste qui puisse satisfaire ta bonne âme et soulager ta conscience ?
Nous dévissâmes longtemps inconfortablement assis sur ce qui était, après tout, son lit. Un compromis fut trouvé, et je dois avouer que je me demande encore si je n’ai pas fini par avancer, habilement guidé, exactement ce qu’il attendait… Nous ouvririons donc les dalots de la cale une fois par semaine. Les pompes seraient détournées et nous arroserions copieusement d’eau de mer la « cargaison ». Pour la rafraîchir et pour la rincer un tant soit peu de ses immondices.
L’équipage y vit une mesure de salubrité bienvenue, j’y perçus un geste suffisant du commandant envers ces pauvres hères. L’incident fut clos et je me contentai désormais de soigneusement vérifier qu’ils recevaient précisément la portion d’eau qui leur était destinée.
Parlons maintenant des personnages secondaires. Il y en a beaucoup, qui s’enchaînent pendant la lecture et les endroits où se trouve Yann. Néanmoins, certains sont facilement repérables. Nous avons tout d’abord Médeline, la jeune esclave que va sauver Yann. J’ai trouvé son personnage très intéressant, et aussi attachant. Elle a une vraie force de caractère, et c’est intéressant de voir comment se construit son couple avec Yann, avec beaucoup de respect, mais surtout beaucoup de liberté. Médeline, même si elle a été sauvée par Yann, n’estime pas qu’elle lui doit quelque chose. En fait, elle ne lui a rien demandé, et c’est ce qu’elle a aussi tendance à lui rappeler. C’est une femme libre, un peu sauvage aussi, qui veut vivre selon ses règles, ce qui convient parfaitement à Yann. C’est parfois elle qui prend les décisions pour eux deux, et c’est notamment elle qui va l’initier aux plaisirs de la chair. Alors que Yann sait se montrer raisonnable, calculateur, Médeline a tendance plus facilement à foncer dans le tas. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle va parfaitement s’entendre avec les deux autres femmes de la troupe, que sont Ann Bonny et Mary Read, les deux plus grandes pirates de l’histoire. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé qu’elles soient toutes les deux présentes sur le navire de Yann, ce qui permet d’apporter une touche féministe dans l’histoire, et qu’on ne peut difficilement parler des pirates ans évoquer ces deux-là. En parlant de pirates, c’est aussi très intéressant que soient présents les autres pirates célèbres, comme Rackham ou Barbe Noire. Certes, ils restent un peu en retrait par rapport à l’histoire de Yann, mais ils sont tout de même là, et c’est sympa de les voir être incorporés dans l’histoire.
Mais le personnage que j’ai préféré, avec celui de Yann, c’est le personnage de Finn. Finn devient le meilleur ami de Yann, et il se montre parfois bien plus raisonnable que lui, ou plus ingénieux aussi. Mais ce qui est vraiment intéressant, avec lui, c’est non seulement qu’on a un personnage gay dans l’histoire, ce qui est toujours agréable, mais qu’il est aussi un passionné des bombes. C’est un maître de la poudre, trop passionné même par moment, ce qui lui joue des tours. C’est un personnage un peu loufoque, qui amène de l’humour et de la légèreté dans le récit. La manière dont il interagit avec Yann est aussi très plaisante à suivre. On sent bien l’amitié qui relie ces deux-là, et la peur de perdre l’un ou l’autre dans leurs aventures. C’est un beau duo, qui s’amuse beaucoup dans ce qu’ils font, mais qui savent aussi le danger, et qui veulent aussi le calme. Chacun veille l’un sur l’autre. Et j’ai aimé la manière dont Finn canalise Yann, mais celle aussi où il est lui-même canalisé. Ils se complètent vraiment tous les deux, avec toujours cette dose d’humour très agréable.
C’est un Finn tout goguenard qui vint me réveiller sur mon perchoir.
– Je ne pensais pas te trouver là. Quoi ? La chose se serait si mal passée que tu fus envoyé en exil ?
– Je ne sais pas, lui répondis-je, elle m’a dit que je ne pourrais pas déjà rester à ses côtés. Ce serait trop tôt. je ne saisis pas…
– Cette femme a décidément toutes les vertus ! Intelligente en diable… Mon ami, elle t’a offert le premier verre et va te laisser crever de soif jusqu’à ce que tu sois totalement soumis. Et vu ta tête, elle n’aura pas à attendre, tant tu sembles déjà totalement déshydraté… Je te plains et t’envie. Ou l’inverse. Trêve de balivernes, nous devons aller sur la plage. habille-toi. Et, sans te commander, Yann, fais un brin de toilette, je te prie…
Ce que j’ai vraiment apprécié dans cette histoire, et ce à quoi je ne m’attendais finalement pas, c’est qu’on est bien sûr sur une histoire de pirates, mais pas seulement. En vérité, le récit qui nous est proposé est beaucoup plus vaste qu’une simple histoire de pirates. Tout d’abord, on ne commence pas tout de suite dans les Caraïbes, on fait un détour par l’Afrique, afin justement de parler de manière historique de la manière dont été traités les esclaves, la manière dont ls étaient vendus, et considérés par tout le monde. Cela est assez horrible de se dire que cela s’est vraiment passé comme cela, et on a quelques frissons lors de la traversée, surtout que Yann s’est attachée à une esclave. Cela nous renvoie alors à notre propre humanité, et à ce qu’on aurait pu faire à ce moment-là. Et comme c’est pas fini, on parle aussi des plantations, et de la façon dont était entassé les esclaves, voire violées, etc. Toute la première partie du roman est finalement consacrée à ce sujet, jusqu’à ce que Yann fasse son premier choix, qui va l’emmené dans le monde des pirates. Et justement, dans l’univers des pirates, ce qui importe alors, ce n’est pas vraiment l’abordage des bateaux, comme on peut le voir dans les films, mais davantage l’importance de Providence, la ville des pirates, qui n’a alors plus de gouverneur. Le roman s’attarde finalement davantage sur l’aspect politique de cette ville, et la guerre qui s’enclenche entre les pirates et le royaume d’Angleterre. Le fait que Finn soit alors Irlandais va permettre de montrer aussi l’animosité des personnages contre l’Angleterre, et la volonté de conserver Providence. Finalement, l’aspect pirates et trésors arrive dans la troisième partie du roman, avec une grande chasse aux trésors, qui va aussi plonger Yann dans le conflit entre L’Angleterre, l’Espagne, le Portugal et la France. C’est d’ailleurs ce que j’ai trouvé de plus intéressant dans cette histoire. En fait, le roman se veut historique, tout en prenant des libertés avec la vraie histoire, mais les pirates ne sont qu’une manière d’évoquer les conflits européens qui se retrouvent dans les Caraïbes et les Antilles, avec une forte lutte pour les possessions des voisins, où chaque pays voudrait s’approprier ce que possède l’autre. C’est assez intéressant, car dans les récits de pirates, finalement on n’a tendance à n’évoquer que l’Angleterre, qui n’est en fait pas toute seule à se battre dans ces eaux, et où les pirates peuvent servir, sans le savoir, les intérêts de plusieurs autres pays. Mais la chute de Providence, et la grâce évoquée, va changer tout cela. L’aspect de la grâce est lui aussi intéressant, car il permet de mettre en évidence le fait que certains pirates en ont assez d’être pirates, et ceux qui ne veulent pas renoncer à ce qui fonde leur identité. On a alors un vrai conflit au sein même des pirates, et j’ai trouvé cela plaisant à découvrir, et à voir les positions de chacun, et d’évoquer la fameuse liberté, pas toujours claire pour tout le monde. J’ai aussi apprécié qu’on évoque le fait même de devenir pirate, qui est en fait non pas seulement un désir de volonté, mais surtout une rébellion cotre les mauvais traitements, contre l’injustice. Chacun a sa raison de devenir pirate, mais ce n’est pas d’abord par désir de s’enrichir ou d’être libre, mais surtout une question de survie, et cet aspect est essentiel pour comprendre pourquoi Providence est essentielle à cette région du monde, et pourquoi c’est une république, avec son mode bien particulier d’existence.
– Je ne viens que pour énoncer quelques vérités qu’il me serait pénible de vous voir oublier, répliqua-t-il. Nous devons défendre Providence. Certes. Mais à quel prix ? Et pouvons-nous dans le même temps mener nos plaisantes expéditions en mer ? La réponse est non. Le royaume sort d’une guerre avec la France, et avant contre l’Espagne… Il a besoin d’argent. Cet argent, il vient le chercher ici, dans le bois de campêche, le coton et la canne à sucre… Et vous savez ce que représente la Compagnie des Indes, à Londres… On nous offre la possibilité d’effacer notre dette. Sans guerroyer et sans morts.
Teach bouillonnait : sa jambe battait tambour et je voyais, de dos, tout son grand corps se tendre. Il réussit pourtant à prendre la parole, exaspéré mais sans occire personne :
– Hornigold, nous avons compris. Tu veux la grâce. Prends-la. Tu veux demander pardon à moi et à mes hommes pour ces années à subir le mépris de ces beaux messieurs ? Qui viendra s’agenouiller devant moi pour nous avoir mis aux fers et traités pis que des rats ? Aurais-tu oublié ? Et réfléchis : quels gages devras-tu donner pour que ces perruques blanches ne te pendent pas quand même ? As-tu déjà vu des esclaves déserteurs retourner de leur bon vouloir vers leurs maîtres ?
En ce qi concerne l’écriture de ce roman, malgré le fait que l’histoire soit dense, le roman se lit très bien, tout d’abord parce que c’est Yann qui raconte l’histoire. Le roman est écrit à la première personne du singulier, et cela permet donc de nous immerger totalement dans le récit, de nous mettre à la place de Yann et de comprendre pourquoi il fait telle ou telle action. cela nous permet aussi de découvrir le monde à travers ses yeux, de le voir évoluer peu à peu en même temps que lui. J’ai beaucoup aimé le fait que le récit soit écrit au passé, ce qui permet d’apporter du recul, et surtout, permet de lire des temps qui ne sont plus très utilisés dans les récits à la première personne, et cela fait du bien. On sent alors vraiment qu’on est à une autre époque, et surtout que Yann a tout de même une très bonne éducation. Les descriptions sont bien menées, et on a le droit à des mots en breton, mais aussi à la description des bateaux. J’ai trouvé le style de l’auteur très immersif, on a presque le sentiment de se trouver à cette époque, dans cette zone géographique. Il y a une mention faite au début de l’ouvrage, sur le fait que l’Histoire n’est pas totalement respectée, mais cela ne se sent qu’à peine dans le récit. C’est agréable de voir des figures connues parmi les pirates, et le fait que le récit soit finalement coupé en plusieurs parties n’est pas du tout un problème. Cela permet justement de voir plusieurs aspects de la vie des pirates, sans ne rester que dans l’abordage, et cela rend le récit plus vaste, et j’ai vraiment adoré cela.
En résumé, je vais chercher avec impatience à me procurer le tome 2 et le tome 3, parce que j’ai vraiment beaucoup apprécié cette histoire, qui nous plonge dans le monde de la piraterie qui est en plein bouleversement, avec la chute de Providence et la chasse aux pirates par le royaume d’Angleterre. On se retrouve alors plongé dans un monde qui touche à sa fin, et qui doit trouver le moyen de renaître de ses cendres, avec en plus des pays européens, si loin, qui tirent les ficelles du monde. On a aussi tout l’aspect sur l’esclavage qui est très intéressant à suivre, avec l’aspect politique de la région. Le récit est porté par un personnage principal qui est attachant, et par d’autres personnages secondaires qui sont eux aussi très plaisants à découvrir. On a le droit aux pirates connus, sans qu’ils ne soient non plus trop présents. La plume est fluide et le roman se lit très bien. C’est une très belle découverte que je ne peux que vous conseiller, c’est un très bon début de trilogie et on a envie de savoir la suite, car on termine sur une certain suspens.
Et vous ?
Aimez-vous les romans historiques ?
Préférez-vous que ce type d’ouvrages soient écrits au présent, ou au passé ?
Qu’aimez-vous retrouver dans ce type d’histoires ?
Bon dimanche à tous 🙂